UN Coyote fut violé quand il était très jeune par un directeur de casting malveillant qui est également à l'origine de sa célébrité. Il n'en garde aujourd'hui que très peu de souvenirs et n'a jamais vraiment osé en parler à qui que ce soit.
DEUX  Homosexuel assumé, il n'a pas peur de ce qu'il est et joue souvent de ses charmes pour obtenir ce qu'il veut de la gente masculine. Sa sexualité fait de lui un élève assez mal vu au sein de l'école.
TROIS  Est très sensible aux flux énergétiques et se sent bien souvent submergé par les émotions qui l'entourent ce qui le met bien souvent en danger. Cela justifie donc le caractère un peu trop violent et froid qu'il peut adopter dans certaines situations. Empathe depuis son plus jeune âge, certains médicomages affirment presque tous qu'il en mourra surement un jour s'il n'arrive pas à canaliser sa magie.
QUATRE  A déjà commit un homicide involontaire entrainant la mort de son agent artistique et se sent également responsable de la mort de son premier amour, prit d'une forte crise d'épilepsie alors qu'ils couchaient ensemble.
CINQ  Les pouvoirs du jeune homme ne se manifestèrent qu'à l'âge de quatorze ans alors qu'il se trouvait dans le bureau de son agent artistique. Envahit par la colère, il parvint sans le vouloir à enflammer les vêtements de ce dernier. Prit de panique, l'homme gesticula dans tous les sens avant de tomber par la fenêtre qu'il avait laissé ouverte en faisant un faux mouvement. Chutant du huitième étage, il ne pu s'en sortir vivant.

Les allégories princières They call me Cry Baby, Cry Baby, but I don't fucking care

« Appelle le médicomage...Tout de suite ! » Hurle Violette entre deux gémissements, la jeune femme avait insisté pour accoucher à la maison comme le voulait la tradition familiale, voilà pourquoi elle était régulièrement suivi par un médecin. Judith semble désemparée, elle se saisit de son téléphone, compose le numéro en vitesse et celui-ci ne met pas plus de cinq minutes avant d’arriver. Elles ne peuvent pas se permettre de perdre cet enfant, cela fait beaucoup trop longtemps qu’elles essayent d’en avoir un. Elles étaient partit jusqu’à New-York pour devenir mères après avoir entendu parler d’un célèbre centre médical spécialisé dans les fécondations in-vitro. N’ayant pas le temps d’emmener sa femme jusque dans la chambre, elle décide de l’installer avec l’aide du médecin sur la table de la salle à manger en y posant plusieurs couvertures et quelques coussins. Le médicomage prend le bébé dans ses bras avant de le donner à Violette, sa respiration est encore haletante et son coeur bat la chamade. « C’est un beau garçon que vous avez là. ». Il se tourne ensuite vers Judith. « Vous avez déjà une idée de prénom ? »  La jeune maman, perdit malheureusement son père pendant la grossesse, elles s’étaient donc mis d’accord pour lui rendre hommage en lui donnant son prénom. « Sacha, il s’appellera Sacha. » Des larmes coulent le long des joues de Violette, elle vient de donner la vie ! Elle tourne ses beaux yeux verrons vers ceux de sa compagne avant d'afficher un sourire illuminant son visage fatigué: « On a réussi mon coeur, on l'a notre enfant. »

I had everything, opportunities for eternity.

Appuyer contre un mur, Coyote ne cesse d’engloutir petits-fours sur petits-four. Il fait les cent pas de temps à autres en faisant des exercices de dictions inaudibles avant de retourner à sa position initiale. Un homme vêtu complètement de noir vient le chercher avant de le placer à un endroit précis: « C’est bientôt à toi bonhomme. » Chuchote-t’il avant de s’en aller faire autre chose. La voix de la présentatrice résonne alors à travers les applaudissement de toute l’audience: « Et notre invité du jour est l’enfant préféré de tous les New-Yorkais, celui que nous retrouvons tous les soirs à huit heure sur notre chaine…Coyote Angharad ! » Courant sur le plateau, il lance un sourire idiot avant de venir s’assoir sur le fauteuil situé en face de l’intervieweuse. Du haut de ses quatorze ans, il a parfois du mal à comprendre sa célébrité, ce qui fait de lui un enfant si spécial chez les moldus. Il doit de plus jongler entre sa carrière d’acteur et ses entrainements de sorcier pour pouvoir intégrer la célèbre école de sorcellerie Française Beaubâton comme ses deux mères. Ne lui laissant à peine le temps de la saluer, la présentatrice s’empresse de reprendre la parole: « Alors Coco, je peux t’appeler Coco ? Est-ce que tu pourrais nous raconter ton premier casting ? J’imagine que tu as du commencer à en passer très tôt non ? »

«  Maman quand est-ce que ce sera à mon tour ? » Lance Sacha agacé de devoir attendre aussi longtemps. Marlette avait, il y a de ça quelques jours, fait la rencontre d’un directeur de casting très réputé qui avait accepté de faire passer un casting à son fils pour le premier rôle d’une série à gros budget. « Il doit d’abord finir de faire passer les enfants qui sont venu avant toi mon ange. », se contentant de souffler, il retourne s’assoir sur son siège et ouvre l’emballage d’un paquet de bonbons. Quand le quadragénaire vient enfin le chercher, il s’empresse de se lever de son siège et de le suivre, il fait également signe à sa mère de se dépêcher, elle le suit donc finalement après avoir rangé son roman de science-fiction dans son sac.  « Est-ce que tu as bien appris ton texte Sacha ? » Comme dans la plupart des castings, le futur acteur avait du apprendre les répliques du personnage qu’il allait probablement interprété s’il était retenu. « Mon nouveau prénom à moi c’est Coyote ! Et oui j’ai appris votre texte monsieur. ». Descendant de sa chaise, il se place devant la caméra et attend qu’on l’invite à commencer. Le projet parle d’une famille loufoque, et Sacha auditionne aujourd’hui pour jouer l’un des rôles principaux. Il joue donc sa scène comme il l’a répété avec sa mère avant de regarder le directeur de casting dans les yeux d’un air satisfait. « Merci Sach- heu Coyote ! Tu peux aller t’acheter un jus de fruit au distributeur pendant que je parle avec ta maman ? » lui propose-t’il en lui donnant un dollar. Le sourire au lèvres, il se saisit du billet et part de la pièce. « Ecoutez madame Angharad, je pense que votre fils a beaucoup de talent, et j’aimerai beaucoup travailler avec lui. De plus il est bilingue anglais/français, il pourra donc faire son propre doublage, ce qui plaira à la production. Il faudrait cependant que je m’entretienne seul à seul avec lui. Accepteriez-vous que je l’emmène déjeuner demain ? » Marlette, heureuse de voir que son fils peut réussir dans ce domaine, acquiesce la tête pour dire oui.

« Met ta chemise mon chéri, n’oublies pas que tu as un déjeuné avec le monsieur du casting ce midi !. », « oui maman » lance-t’il agacé. le jeune garçon déteste porter des chemises, il préfère largement les t-shirt avec des imprimés de personnages de dessin-animés. Un klaxonne se fait entendre. « Descend Sacha, Monsieur Harlow est arrivé ! », « Arrêtes de m’appeler Sacha maman, je m’appelle Coyote ! » Il claque ensuite la porte et se rend jusque dans la voiture du directeur de casting. « On va passer chez moi, il faut que j’aille chercher un truc avant ça te dérange pas ? » Le trajet se fit ensuite dans le silence le plus total. Encore aujourd’hui, Coyote essaye d’effacer ce moment de sa mémoire. Quand M. Harlow descend de sa voiture et le demande de le suivre, il s’exécute à la tâche ne voulant pas rester tout seul. Il entre donc avec lui dans son immense demeure et marche jusqu’à la cuisine pour se servir un verre d’eau. Il regarde d’un air suspicieux, l’homme fermer la porte à double tour derrière lui et dégrafer sa ceinture. La suite vous la connaissez…Quand le directeur de casting termine son affaire, il regarde Coyote dans les yeux: « Tu veux que tes mamans soient heureuses non ? Tu veux qu’elles soient fiers de toi ? Je peux t’offrir le rôle principal si tu ne leur raconte rien de ce qui vient de se passer, je suis sérieux Coyote, il faudra que tu n’en parles à personne d’accord ? » Ne comprenant toujours pas ce qu’il vient de se passer il se contente de rester silencieux et de hocher la tête.

« Coco tu es là ? » Coyote semble perdu dans ses pensées, il lui lance à nouveau un sourire radieux à la présentatrice: « Oh vous savez c’était il y a tellement longtemps je ne m’en souviens plus trop. Je devais avoir quoi ? Six ans ? J’ai juste eu la chance de rencontre le célèbre Seth Harlow, qui autrefois était directeur de casting avant de devenir mon agent. » Il sait qu’il est entrain de lui mentir en lui racontant cela, mais elle ne semble pas s’en rendre compte. Et puis n’est-ce pas la chose la plus importante dans le milieu du cinéma, le mensonge ?

I'm nuts, baby I'm mad !

« Donc tu peux ressentir tout ce que les gens ressentent ? » Lance Alec d’un air mélangeant curiosité et enthousiasme. « On peut dire ça ouais, mais c’est un peu plus compliqué que ça, disons plus que c’est une sensation constante, comme si une partie de moi-même ne m’appartenait pas. » Coyote explose de rire en voyant les yeux écarquillés de son ami: « Je vais m’arrêter là parce que tu dois surement me prendre pour un taré. » Un sourire des plus sincère se dessine alors sur le visage d’Alec qui saisit doucement la main de l’autre sorcier avant de plonger ses yeux verrons dans les siens: « J’aime bien les tarés. » Alec est un cracmol issu d’une famille sorcière, il se passionne donc énormément pour tout ce qui est relatif au surnaturel. « Dis je peux essayer un truc ? », « Si ça peut te faire plaisir ! » Le sang-pur se lève alors de sa chaise et jette sa chaussure à la tête d’un homme passant devant le café. Coyote réagit en même temps que l’inconnu en poussant un léger gémissement. « Donc tu peux même ressentir ça ? » réplique Alec entre deux rires. Etonné de ce qu’il vient de se passer, l’homme laisse s’échapper un juron tout en lançant un regard noir aux deux adolescents. « Ramasse ta chaussure et on s’en va ! Ca te dis de passer chez moi ? Je me suis acheté une nouvelle console. » Bien sur, les deux jeunes hommes savent pertinemment qu’ils vont être trop occupé à faire quelque chose d’autre une fois arrivé chez Coyote. Ils partent donc en courant sans payer leur déjeuné. Sur le chemin, ils passent près d’un parc pour enfant: « Tu veux voir un truc drôle ? » propose l’empathe. « Vois-tu dans ce genre de lieu, les enfants dégagent énormément de joie et cela a un effet particulier sur moi. » Ils entrent donc à l’intérieur du parc, soudain Coyote est prit d’un fou rire interminable ce qui fait également rire Alec « Et ça dure combien de temps ? », « Oh ça peut durer toute la journée ! ». Après une bonne demi-heure, ils repartent en direction de la demeure. Sur place, Coyote se dirige vers la cuisine et sort une vieille bouteille de whisky « Ma mère en a des tonnes elle ne fera pas la différence. », il sert deux verres et en tend un à Alec. « Tu le vis bien ? », « De quoi ? », « Ton don de quoi tu veux je parle ! », « Ca dépend, j’ai toujours considéré ça comme une malédiction, je capte parfois les cauchemars d’autres personnes, ou je me met à développer des peurs soudaines juste parce qu’une personne quelque part dans les environs la possède en elle. Le pire dans tout ça je crois c'est que je prend parfois la personnalité d'une personne et c'est ça qui m'énerve le plus, ce don me prive de moi-même... Mais ça peut être cool parfois, je sais ce que les gens ressentent et c’est une sensation qui est agréable quand il s’agit de joie ou même d’amour. » Un long silence s’installe, Alec se penche vers Coyote et lui offre un baiser timide. Un air provocateur se dessine alors sur le visage de l’empathe: « Tu m’as pris pour une gamine totalement niaise ? Arrête de faire ta tapette ! » Lançe t’il en rigolant avant de se jeter dans ses bras et de l’embrasser langoureusement. Se déshabillant en même temps, il commence à lui défaire son pantalon, il enfile un préservatif et commence à faire…Ce qu’il a à faire ! Alec est soudainement prit d’une violente migraine, il s'écrase contre le sol et commence à gesticuler dans tous les sens en poussant de nombreux gémissements. De la bave mousseuse et blanchâtre s'échappe de sa bouche. Ne sachant trop quoi faire, Coyote appel les urgences affolé: "Je-je crois qu-que mon copain fait une, une cr-crise d'épilepsie !", "Calmez vous et faites ce que je vous dis, allongé le sur le côté et mettez-le en position latérale de sécurité.", "Je-je...", "Allo ? Allo ? ..."Envahit par la peur d'Alec, Coyote n'arrive plus à faire le moindre geste, il assiste impuissant à l'horrible scène. Quand il arrive enfin à retrouver ses esprits, le cracmol n'est plus qu'un corps sans vie. Rappelant les urgences, il leur communique son adresse avant de se jeter sur Alec: "Je t'interdis de crever tu m'entends ?" Ce n'est qu'un quart-d'heure plus tard que les docteurs arrivent enfin sur place, après avoir examiné le corps du défunt, l'un d'eux se dirige ensuite vers l'empathe recroquevillé dans un coin de la pièce: "Tout va bien jeune homme ?", "C'est de ma faute s'il est mort, tout est de ma faute."
 

L'écrivain anonyme PSEUDO / PRÉNOM • Crapaud ÂGE • 16 ans PRÉSENCE • 5 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM • Merci bazzart    COMMENTAIRE(S) • J'aime beaucoup le travail fait sur le forum et le design est très beau !  AVATAR • James Franco (bae) CREDITS • rusty nail / hqgifhunts MOT DE LA FIN • A plus dans le bus !