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 JULIETTE, you got a smile that knocks me down.

Vers les étoiles, à travers les difficultés
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Juliette de Noblecourt
Admin
Juliette de Noblecourt
❝ HIBOUX : 627
❝ AUTRES VISAGES : ( alice desclève, ESTP, famille royale ) ; fiche de liens juliette
❝ CÔTE DE POPULARITE : 3903
❝ MIROIR : holland roden.
❝ CREDITS : (c) hepburns
❝ ÂGE : vingt deux ans.
❝ STATUT SOCIAL : noble (duchesse).
❝ OCCUPATION : étudiante rubissan, parcours littérature & art magique.

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Juliette Blanche de Noblecourt
brighter than sunshine
Carte d'identité NOM, PRÉNOM(S) • Cela peut s'avérer surprenant mais la jeune femme adore ses prénoms et son nom associés, à tel point qu'elle se demande si sa mère ne serait en réalité pas elle-même ayant voyagé avec un retourneur de temps, pour se procréer et se donner naissance. Quelle idée, vraiment. En réalité, Juliette est un prénom revenant régulièrement dans l'arbre généalogique de sa famille paternelle : les de Noblecourt. Un hasard fort accommodant pour la mère de la sorcière, qui a toujours affectionné les oeuvres moldues de Shakespeare, et un poème éponyme de l'Humaniste sorcier Émile Padechance. Quant à son deuxième prénom, il s'agit davantage d'un prénom usuel, presque traditionnel, au sein de sa famille maternelle : les de Boisbleau.
AGE, NAISSANCE • Juliette a vu le jour lors d'une douce matinée d'automne, à Reims, il y a de cela vingt deux années. Dernière de la famille, elle a souvent désiré une petite soeur ou un frère cadet afin de le cajoler, lui faire manger des scarabées, de la boue, ou la forcer à embrasser un crapaud pour qu'il se change en prince. Son souhait ne s'est évidemment jamais concrétisé en raison de la séparation officieuse de ses parents.
NATIONALITÉ • La famille de Noblecourt n'a pas hésité au fil des siècles à unir ses descendants à des étrangers de noble naissance, cela afin d'éviter les alliances de sang trop proches entre les Maisons nobiliaires de France. Pour autant, la dernière génération est de nationalité française, Juliette étant donc née en France et ayant également des parents français.
ASCENDANCE • humaine.
TITRE • quand on la croise au détour d'un couloir ou dans une rue commerçante de Paris, ce n'est pas tant son port de tête altier ou sa prestance aristocratique que l'on remarque, mais ce charisme pétillant et ce grain de folie si caractéristique à la jolie rousse, alors forcément, seul un spectateur avisé peut deviner qu'elle est la cadette de l'honorable et respecté Léandre de Noblecourt, duc de Bourgogne-Franche Comté. Cela lui fait donc hériter du tant convoité titre de duchesse. Si son père n'a pas encore décidé lequel de ses trois enfants serait le futur responsable du duché, il semble plus qu'évident qu'il n'oserait jamais le confier à sa petite Juliette. Celle-ci est trop éloignée du modèle de l'héritier vu par les nobles.
ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUS • septième et donc dernière année obligatoire pour la jeune femme. Par ailleurs, après de maintes discussions avec son père des années plutôt, ce dernier a consenti à ce qu'elle ne suive pas le parcours qu'il désirait, à savoir le cursus social et politique. Certes, l'étude des moldus la tentait plus de que raison, mais la jeune fille sentait au plus profond d'elle-même que seul le cursus artistique lui permettrait de s'épanouir véritablement.
JOB ETUDIANT • aucun.
RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRES • Aussi instable que son écrin, Juliette entre et ressort des clubs de Beauxbâtons comme s'il s'agissait de moulins. Club de peinture, d'escrime, de théâtre, de poésie (ce club lui a cependant été interdit, puisqu'elle ne savait que rédiger des poèmes obscènes et pervers. Le jour de son bannissement est d'ailleurs mémorable, certains étudiants l'ayant vue ricaner comme un porc face aux visages scandalisés des poètes en herbe), seul le club de duels semble trouver grâce à ses yeux, et encore. Tout comme les clubs officiels de Beauxbâtons, Juliette a une histoire tumultueuse avec les obédiences. Si son jeune oncle, son frère et sa soeur ont eu un parcours remarquable chez les Onze, la rousse, elle, fut tout de suite contactée par la Rosière, deux mois avant son entrée à Beauxbâtons. Membre du sélect Cercle pendant plusieurs mois, elle a fini par quitter volontairement le groupe, créant moult protestations. Elle fut recrutée tout aussi rapidement par l'obédience des Compagnons, lui attribuant un parcours atypique. Son adhésion, cependant, fut décisif pour la suite de sa scolarité tant les deux obédiences sont à l'opposé l'une de l'autre. Malgré le fait d'être passée d'un extrême à l'autre, la jeune femme assume pleinement ses actes, à tel point qu'elle a été élue Chef des Compagnons un an auparavant. Elle refuse néanmoins de choisir son successeur, estimant que les Compagnons devraient procéder à une élection démocratique à l'instar des moldus français. La jeune sorcière répugne à chercher son héritier, la méthode lui rappelant beaucoup trop celle de la monarchie du royaume magique de France.  
ECRIN • choix 1 : (améthysse), pleine d'humour et d'auto-dérision, anti-conformiste, indécise, épicurienne.
Choix 2 : (rubissan), passion indubitable pour la vie, intense, exaltée, émotive. Elle a fini à Rubissan, même si son premier choix était améthysse.
PATRONUS • Comme la plupart de sa famille, tous s’attendait à un patronus évoquant le blason du clan de Noblecourt. Ce ne fut cependant guère un félin qui jaillit de sa baguette en bois, mais un minuscule et fort ridicule pigeon. Il gambadait allègrement sur ses pattes avant de prendre son envol sous les rires de ses camarades. Blessée dans son estime, elle tenta vainement de changer son patronus par la suite. Un pigeon restait un pigeon.
GROUPE • haute noblesse.
Le protocole Elle rit, chante, crie, danse. Juliette est à elle seule une bouffée de la liberté la plus absolue. Elle est vraie, intense, et vivre à ses côtés ? C'est comme se projeter dans une tornade, sauter en parachute pour la première fois, embrasser son premier amour. Elle fait partie de ces rares personnes à vous donner la foi de continuer, la foi de croire en la vie par sa seule présence à vos côtés. Juliette, c'est un sourire, un éclat de rire, des plaisanteries constantes, une attention délicate et sincère portée au plus oublié des sorciers.

Juliette, c'est aussi une anti-conformiste. Une membre d'un cercle secret dédié à l'amusement le plus exacerbé et représentatif d'une démocratie tant désirée. Juliette, elle n'oublie personne, à part elle-même. Elle incarne pour certains un espoir que des nobles puissent adhérer à la cause égalitaire, à une méritocratie. Alors forcément, Juliette, y en a qui ne l'aiment pas. Mais quand par le plus grand des malheurs vous la provoquez, elle répond par un de ses rires guillerets ou nonchalants, parce qu'elle n'a pas le temps pour la haine, la colère ou le dédain. La vie est trop courte, dit-elle. Autant vivre chaque seconde comme si c'était la dernière, ajoute la rousse en sautillant dans les couloirs vides de l'Académie. Juliette, c'est aussi des hormones et des blagues grivoises, parce qu'elle est libérée. Au diable la pudeur et les tabous. Elle n'a pas non plus le temps pour ça. C'est les petits plaisirs de la vie dont elle ne saurait se passer Juliette. Elle sait le véritable sens de notre existence, et se contente de valeurs simples. La famille, par exemple. La loyauté et la dévotion envers son sang, cette famille ducale de Bourgogne réputée pour leur dévouement extrême envers leur propre blason. Les de Noblecourt, c'est une unité solide et invincible. Un peu comme Juliette et les Compagnons.

C'est un grain de folie, une fille entièrement déjantée qui n'a pas peur du ridicule. Les convenances et les protocoles, elle les connait par coeur Juliette. C'est une duchesse de Noblecourt et on s'étonne. Parce que si les aristocrates étaient tous comme elle, les révolutionnaires n'auraient plu raison d'être. Elle oublie souvent, Juliette, que les sorciers sont titrés. Elle parle au Prince de France, d'Egypte même, leur tape violemment le dos comme s'ils s'étaient des amis de longue date, tapote les fesses du futur Cardinal sans aucune retenue avant de partir glousser et encourager les amours interdits d'une princesse pour son irlandais. Juliette, c'est un culot sans pareil, et un manque notoire d'intérêt pour le futur, une provocation.

Juliette, elle aime comme on aime au premier jour. Intensément, fiévreusement. Chacune de ses histoires est une romance endiablée dont l'envie de liberté finit par l'emporter. Parce que, Ju', on peut pas l'enchaîner. Mais parce qu'elle est vraie, sa sincérité, et ses sentiments à fleur de peau en font une personne bien trop sensible. N'ayez crainte, vous ne verrez jamais le rayon de soleil de Beauxbâtons disparaître, car Juliette, elle sait bien dissimuler ses peines. Elle essaie de les étouffer fébrilement, en se persuadant que la vie n'a pas le temps pour ses simagrées. Juliette, c'est un piège qui se referme sur elle-même, parce qu'on ne la voit que comme le clown de l'Académie, la fille à l'éternel rire et plaisanterie facile, la duchesse un peu trop libérée, la nana un peu folle qui vous surprend à chaque seconde, la jumelle de Capucine Lescieux. Ils ne réalisent pas, les autres, qu'elle est aussi fragile et vulnérable qu'eux.

Les notes de la duchesse grivoise, drôle, déjantée, passionnée, désintéressée, malicieuse, rieuse, indépendante, chaleureuse, taquine, perspicace, spontanée, affective, pleine d'énergie et d'enthousiasme, débridée, sans gêne, difficulté à prendre des décisions, tendance à l'inconstance, facilement distraite de ses tâches, pleine d'entrain et vitalité, non conventionnelle, épicurienne, lascive, tendance à s'accrocher à des situations négatives, mener plusieurs choses en même temps, phobie d'être contrôlée et limitée, attache peu d'importance au rangement, rancœur irrationnelle envers toute forme de rigidité, dramatique, théâtrale, trop magnanime, rarement prise au sérieux.

#1 Son enthousiasme et son optimisme ont toujours été des qualités qui la démarquaient des autres. Cependant pour certains, Juliette est une jeune femme qui peut paraître agaçante tant elle semble prendre tout à la légère. Elle est celle qui intervient avec une plaisanterie vaseuse dans les situations critiques ou les conflits dantesques. Elle ne se vexe et ne s'énerve que très rarement, car pour elle, la vie n'est rien d'autre qu'une grande partie de rigolade. #2 Mais de Noblecourt n'en reste pas moins une éternelle pacifiste, elle joue souvent le rôle de médiatrice lorsque les circonstances l'exigent réellement, raison de son élection à la tête des Compagnons. #3 Juliette n'est jamais satisfaite de ce qu'elle a. L'herbe est toujours plus verte ailleurs, ce qui fait d'elle quelqu'un de foncièrement versatile. #4 baignée d'un idéalisme presque enfantin, et d'une âme de romantique éperdue.




#1 Juliette est une ardente cinéphile à la fois moldue et sorcière, il n'est pas rare de la voir personnifier en pleine conversation une réplique qu'elle considère culte, ou des personnages et acteurs célèbres. #2 Elle est abonnée à Naked Wizard depuis ses dix-sept ans. Et elle vient d'apprendre que le magazine cessera de publier des photos de nues à partir de juin 2022. Elle veut juste mourir. - Pas grave, se répète-t-elle sans grande conviction, youporn is still there. Même si ce ne sont que des moldus, c'est mieux que rien.  #3 Suivant le cours de photomagie, elle a pour habitude de prendre en photo toutes les choses inutiles qu'elle voit lorsqu'elle a un appareil entre les mains. Que cela soit un genou, une tige d'herbe, ou des fesses.  #4 Elle est aussi abonnée à la rubrique "amour" de MSBA (Ma Sorcière Bien Aimée), ce dont se moque ouvertement sa meilleure amie Capucine #5 Juliette a déjà failli faire une syncope lorsque le chanteur Oreste La Jouvence, célèbre pour son tube de l'été « mange mes citrouilles et mes fenouils. » a annoncé qu'il déménagerait à Paris.  #6  Surnomme  son bras-droit chez les Compagnons, Capucine : Capu-string ou Ca-pucelle, parfois même Capute.  #7  aime par-dessus tout inventer des phrases pseudo-intellectuelles, qui en vérité, n’ont aucun sens. #8 extrêmement exubérante, Juliette s'exprime autant avec ses bras, son visage, ses innombrables grimaces, qu'avec des paroles. Cela fait d'elle une personne naturellement théâtrale. #9 Assez extravagante, son langage cru n'est pas au goût de tous. Absolument sans gêne elle peut facilement choquer les plus maniérés. Elle guette les réactions à chacune de ses taquineries, et adore voir les expressions offensées de certains. La jeune femme parvient cependant à se calmer lorsque les circonstances l'exigent véritablement. Elle est simplement un provocatrice inoffensive, une sorcière qui s'amuse à taquiner sans cesse par plaisir de surprendre autrui, une douce maladroite quand il s'agit d'humour. #10 La jeune femme a tendance à voler ("momentanément emprunter" préfère-t-elle plutôt dire) les téléphones portables de son entourage, afin de personnaliser toutes leurs sonneries. Elle attribue toujours une chanson paillarde telle que "ouh la Salope, va laver ton cul malpropre" ou ridicule dès qu'elle arrive à son nom. Et s'amuse ensuite à appeler ses victimes quand ces derniers sont en plein cours. #11  Juliette a une playlist nommée “pansé mon keur bléssé :'( ” qu'elle écoute en boucle quand elle n'a pas le moral. #12  n'aime pas réellement lorsque Capucine ricane, elle lui fait penser à une "hyène en manque". #13 lorsque certains essaient de lui soutirer des informations sur les Compagnons, Juliette s'en amuse et fait croire des mensonges plus extravagants les uns que les autres. Quelques uns la soupçonnent en effet parfois d'être l'une de leurs membres. #14 Comme Capustring (oui, encore elle) aime le dire : Juliette a le feu aux fesses. #15 Elle adore l'obédience des Compagnons, et leur esprit de groupe. Le fait qu'ils soient tous sur un même pied d'égalité, et que les titres ne revêtent plus aucune importance la rendent admirative et encore plus amourachée de ce cercle populaire. #16 Lorsque Juliette a quitté volontairement le Cercle de la Rosière, en deuxième année, et qu'elle a commencé à sympathiser avec des roturiers (parmi eux ses futurs amis Compagnons), énormément de proches de noble naissance lui ont tourné le dos. Si elle semble absolument indifférente face à ces détracteurs aujourd'hui, ayant réussi à se forger une certaine carapace depuis, Juliette reste irrémédiablement blessée dès que l'un de ces détracteurs est un ancien ami. Elle cherche par tous moyens à enterrer la hache de guerre. Ce que n'apprécie pas forcément Capucine, qui lui reproche de n'avoir aucune fierté. #17 En dehors de l'obédience et de son humour, Juliette est notamment connue pour sa sociabilité et l'enthousiasme avec lequel elle intègre les étudiants étrangers. #18 Parce que la demoiselle est une romantique et une glousseuse professionnelle, elle s'extasie dès lors qu'un couple se forme, et aime croire qu'elle est une "matchmaker". Pour cause, avec Capucine, Juliette crée de l'Amortentia et le revend aux fangirls désespérées du Paris sorcier. Ça la fait rire sur le coup, et ça aide Capupute à se faire du fric. Il n'y a rien de répréhensible là dedans...pas vrai ?



L'écrivain anonyme PSEUDO / PRÉNOM •   :keukin:  ÂGE •  :keukin:  PRÉSENCE •  :keukin: COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM •  :keukin:  COMMENTAIRE(S) •  :keukin:  AVATAR •  :keukin: CREDITS • :keukin: MOT DE LA FIN •  :keukin:
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Les allégories princières
Over, i'm so over you.
Maybe If I tell myself enough, i'll get over you.
I'll start to believe it, really, truly.






    I don't know what to do anymore. I smile the brighest, I laugh the loudest. But my heart ? My heart is bleeding, there is an incurable ache inside me. It's like i'm dead inside. No feeling whatsoever. And when I see you in a hallway, all comes back in flashes. I feel whole again. You are my weakness. Every damn time.


juin 2016

Elle courait. Courait encore et toujours dans les dédales du château lumineux. Etouffant sanglot sur sanglot, Juliette essuyait rageusement les larmes qui coulaient le long de ses joues. Elle ne répondit guère à quelques uns des appels que les étudiants de Beauxbâtons lançaient sur son chemin, la jeune femme poursuivant sa course effrénée d’un élan hagard. La douleur était bien trop intense, bien trop insupportable pour songer à s’arrêter. Plus rien n’avait d’importance, à l’exception de ce déchirement à l’intérieur de sa poitrine. Plus rien.



    She wishes she could be enough. And that things turned out differently. Because, unfortunately, he's only hers in her dreams. So maybe ; just maybe ; she's wasting her time. But Juliette lost a long time ago the appalling yet incredible idea of thinking she could move on from him. You couldn't get past someone like Marien. He's one of thoses guys you can't forget. The ones who crush your heart, tear you in pieces, leave you completey and irrevocably in love with them until the end ot time. They forget you, they live their lives fully, and you just stand here, alone, on the side line. And they never know. They never imagined only once that they had this overwhelming power over you.



À peine quelques minutes plus tard, lorsque le soleil toucha de plein fouet sa peau claire, la jeune fille sut qu’elle était enfin sortie de l’aile Ouest de l’Académie et martelait alors de ses chaussures noires la place des Triscèles. Inspirer, expirer. Vider son esprit grâce à sa course endiablée. Oublier. Oui - enfin ! elle le sentait -  elle parvenait à occulter ces derniers moments tout en sentant la légère brise frapper son visage, et en se concentrant sur sa respiration affolée. Certes, la chaleur des rayons du soleil ne faisait que davantage chauffer son corps déjà en sueur, mais elle accueillit ce désagrément avec délectation, car ils n’étaient rien d’autre qu’une distraction supplémentaire à sa douleur aveuglante. C'était soudainement devenu si simple...Ou du moins, plus supportable.



    She spends her time alterning between loving him passionately, yet quietly, and hating him with every part of her body. She's irrational ; stupid at best, really. She laughs at herself sometimes, when nobody is here to see it. She cries too. She's a fool. A fool in love.And as every fool, she has weird expectations. She's drowning herself in a sea of unrealistic dreams about him. She let her mind wandering. Sometimes, he comes to her, telling her how much of a coward he's been all this time. How much she matters to him, how much he cares for her, how much he loves her. Truly, deeply. When the dream ends, she cries quietly in her pillow, hiding this idiotic and naive side from everyone. The sad and cold reality always comes to crash her, crushing her heart without any remorse.


Sans le savoir, Juliette pénétra dans les Jardins d’Acanthe, alors que les innombrables odeurs florales emplissaient ses narines. Essoufflée, la jeune fille s’arrêta enfin et posa une de ses mains tremblantes sur une colonne de marbre blanc, qui se trouvait non loin d’elle. Reprendre sa respiration n’était guère chose aisée, mais elle ne faisait que subir les conséquences de sa course, et ne pouvait le regretter. Car malgré tout, elle avait réussi avec succès à ne pas songer à l'épisode humiliant qu'elle venait de vivre.


Alors qu'elle relevait lentement son visage, les couleurs apaisantes des arbres et fleurs apparurent sous ses yeux, formant autour d'elle un paradis terrestre. Cette vision féerique l’apaisa instantanément, et elle sut qu'elle avait trouvé cette quiétude qu'elle avait désespérément cherché depuis quelques minutes. Et alors que cette sérénité envahissait tout son être, Juliette réalisa quelle douce idiote elle avait pu être.

Elle venait de quitter le Cercle de la Rosière.
Elle venait d'avouer à Marien Leblois qu'elle en était follement amoureuse.
Elle, l'insignifiante, la délurée, celle qu'on ne prenait guère au sérieux. Quelle humiliation ! La respiration de Juliette s’accéléra à nouveau. Par Viviane, pourquoi avait-elle fait cela ?

Cette douleur lancinante dans son cœur, cette impression que sa poitrine se comprimait et qu’elle suffoquait sans pouvoir y remédier…Juliette secoua légèrement ses boucles rousses, riant d’un ton désabusé. La peine était au-delà de tout ce qu’elle avait pu imaginer. Oh, bien sûr, sa décision d’abandonner l’Obédience n’était certainement pas en cause. La jeune femme ne pouvait ignorer cette sensation euphorique qui s’était emparée d’elle lorsqu’elle s’était éloignée de la Présidente. Le Cercle de l’aristocratie féminine, de l’élégance et de l’élite n’avait jamais eu aucun attrait pour Juliette, cet oiseau libre. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision, celle qui malgré tout, allait probablement transformer sa vie à Beauxbâtons. Il s’agissait du premier choix fondamental qu’elle venait de prendre, et cela entièrement seule. Juliette assumait ses propres décisions. En un mot ? Elle devenait une femme. Alors oui, sa douleur prenait décidément sa source autre part. Cette légèreté qu’elle ressentait dans ce cœur paradoxalement si lourd dépendait assurément de son abandon définitif, mais n’était certainement pas l’explication à la part plus sombre qui torturait son être.

L’accablement qui la repoussait dans ses retranchements n’était rien d’autre que la conséquence de son aveu à l’homme qu’elle aimait. Car, elle, emportée par le soulagement de s’être enfin éloignée du Cercle, s’était sentie – pour la première fois de sa vie – invincible. Et l’ivresse de joie mêlée à ce sentiment de toute puissance l’avaient poussée à commettre l’irréparable pour une adolescente de son âge, se jetant dans un ravin aux profondeurs inimaginables.

« Oh mon Dieu, quelle idiote ! » s’exaspéra-t-elle, en y pensant encore alors que son inconscient osait peu à peu libérer ce qu’elle avait tenté d’enfouir au plus profond d’elle-même. Juliette de Noblecourt venait d’essuyer un rejet inavouable. Marien l’avait écartée sans remord, avec une indifférence certaine dans ses yeux noisettes. Elle n'était rien d'autre qu'une petite naïve, pour lui. Cette déclaration faite dans la joie la plus intense rendait ainsi son cœur lourd, lui qui, paradoxalement était baignée d’une entière allégresse à l’idée d’être enfin libérée des pressions sociales du Cercle.

Juliette souffla brusquement et longuement, reprenant peu à peu le contrôle de son cœur aux battements frénétiques.  Ses épaules crispées et tremblantes se détendirent délicatement, alors qu’elle réalisait peu à peu. Les attentes et pressions s’en étaient allées, du moins dans une certaine mesure – et certes, uniquement au sein de Beauxbâtons - mais cela suffisait pleinement à Juliette. N’était-ce pas là le principal ?

« Je suis libre. » murmura-t-elle doucement. La sorcière secoua délicatement sa tête de droite à gauche, les paupières closes et les mains prenant toujours appui sur ses cuisses. « Je suis libre, maintenant. » répéta-t-elle, en acquiesçant.

Oui, tu es libre Juliette. Et c’est qui importe le plus, à présent.


    I really hope you miss me sometimes. I know it's totally selfish to hope for you to still pining after me. But there are some people you just can't forget, and I was wishing on that. Because I know that I won't find another you. I'm tired of putting a brave front.







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