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2 résultats trouvés pour TALENT

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Tag talent sur Ad Astra 1464529898-ong4Sujet: HEAVY HEART, FREE SPIRIT 〉(aulne)
Aulne Ombredame

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Rechercher dans: Malles Magiques   Tag talent sur Ad Astra EmptySujet: HEAVY HEART, FREE SPIRIT 〉(aulne)    Tag talent sur Ad Astra EmptyVen 17 Juin - 16:35
Aulne Uriel Ombredame
There is nothing more difficult to measure than the value of visible emotion.
Le protocole Bohême. Aventurier. Épicurien. Aulne est au cliché du noble froid et frigide une antithèse. Charmeur, plaisant à côtoyer, à jamais plein d’entrain, il affiche toutes les qualités exigées d’un Ombredame – soit la volonté, le désir artistique et l’intelligence curieuse –, mais n’est pas moins une sorte rare de pleutre; les conflits, il préfère les éviter, reléguant ses problèmes à plus tard et étouffant son anxiété. Fils de la maison la plus fortunée de France, fils d’une Duchesse impérieuse pour laquelle il n’éprouve qu’indifférence, sinon solidarité filiale, il compte parmi ses almas maters Khéops, Ilvermorny et Beauxbâtons; dans le cadre de ses études, il fut stagiaire pour Médicomages Sans Frontières durant un été complet, épousant ainsi son intérêt pour la médicine et le voyage. Aulne est donc un membre de la haute noblesse exemplaire, parfois. Vous ne le retrouverez que rarement aux festivités mondaines, et rares sont ceux de sa caste pouvant se prétendre aussi peu aristocrates de caractère, aussi heureux amis et invisibles alliés politiques. À l’intérieure de l’académie, vous le croiserez aux duels, aux zones musicales, dans les cours, où à la bibliothèque; durant les vacances, cependant, bien du plaisir à tenter de le dénicher à l’intérieur des frontières françaises !  
Carte d'identité NOM, PRÉNOM(S) • pour le commun des manants, il est Aulne - un prénom bref, évocateur, curieusement écourté par la langue de ses proches en un simple Aul. Pour ses parents, ou particulièrement la mère-furie, il est Uriel - le quatrième archange, le cardinal de l'été, celui qui dans sa traîne promène la lumière. Mais, pour la plèbe, pour les enfants-poussières, il n'est qu'Ombredame, incarnation controversée d'une dynastie fantasque, mélancolique, amoureuse et mécène d'idée souvent volées.
AGE, NAISSANCE • il est né, voilà plus de dix-neuf ans, le soir paisible qu’était le 21 avril 2003, dans l’épicentre du pouvoir familial : Angers, au Val de Loire.
NATIONALITÉ • on lui murmure qu'il est français et son flagrant désintérêt le pousse à ne point creuser la question - mais, à quelque part, parcelle de liberté recelée, il se considère comme citoyen du monde; au diable le nationalisme.
ASCENDANCE • son sang n'est que, tristement, humain - un constat que ne cesse de l'ennuyer, son enveloppe charnelle le contenant aux limites du sublime.
TITRE • en toute éternité, il sera toujours des ducs et duchesses du Val de Loire – petit-fils de duc, fils de duchesse, frère de futur duc; son titre est d’haute noblesse, rappel constant de la richesse célébrée et respectée qu’est celle de sa maison. Héritera-t-il ? Les probabilités sont petites, et c’est aussi bien pour lui – il admet volontiers ne pas avoir la sagesse ou même les compétences requises pour mener la danse des Ombredame.
ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUS • cinquième année, cursus sciences, avec les options psychomagie, occlumencie et duels – auparavant, en lieu et place d’un précepteur, Aulne fréquenta de ses onze ans jusqu’à ses quinze ans Kheops, en Égype, en plus d’avoir passé l’été de ses seize ans à Ilvermorny, aux États-Unis.
JOB ETUDIANT • son nom et son sang subvenant à ses moindres besoins – l’utilité d’être de l’une des plus riches maisons de France –, Aulne n’entretient aucune servitude payée durant l’année scolaire, n’ayant comme relation professionnelle continue que son stage non-rémunéré auprès de Médicomages Sans Frontières, stage obligatoire pour l’obtention de son diplôme, mais lui permettant tout de même d’assouvir sa soif d’aventures, en plus de faire bonne figure.  
RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRES • son ancienne scolarité aurait pu le destiner à être d’une délégation étrangère – toutefois, sa nationalité rend la chose superflue. Au-delà de ce détail, Aulne est membre actif des activités musicales (jouant du violon) et du club de duels.
ECRIN • choix 1 : (améthyste). Libre penseur, décontracté voyageur, Aulne est de ceux qui chérissent le plaisir, l'art, la beauté, trouvant son éden personnel dans le corps humain et la pratique de sa guérison - mais surtout, dans l'exploration. Ainsi, il oeuvre avec créativité, patience, sereinité et courage, bravant aventures et épreuvres, à jamais libertain, épicurien. Il évite les conflits ouverts, préférant évidemment la bonne-entente, et tâche toujours d'être bon-vivant, emmenant une dose d'humour et d'amusement dans des atmosphères autrement lugubres. En ce sens, il est des améthystes.
choix 2 : (saphiroy). Mais au-delà de sa créativité, au-delà de sa façade séductrice, volage, Aulne est aussi opportuniste et retord que n'importe quel noble conscient de ses privilèges, de ses avantages, et bien décidé à les conserver (ou du moins, à maintenir son statut). Est-il charmeur ? Est-il cultivé, élégant, charismatique ? Oui, oui, oui et oui. Mais il est aussi manipulateur, versatile, n'hésitant pas à user de ses dons et talents pour protéger sa famille et position; alors, ne serait-il pas plutôt des saphiroy?
Bonne question.
PATRONUS • si son caractère aurait autrefois présagé un animal plus joyeux, plus conventionnel, son patronus se révéla tout de même être ni plus ni moins qu’un serval – curieuse ironie du sort, considérant ses antécédents avec ces bêtes.  
GROUPE • haute noblesse – titre et ascendance oblige.  
Les notes de la duchesse linguiste, indépendant, gracieux, aventurier, passionné, charismatique, libertin, versatile, astucieux, charmeur, entêté, spontané, énergique, manipulateur, mature, loyal, désintéressé (ou du moins, en apparence), sociable, diplomate, patient, nostalgique, altruiste, perfectionniste, travaillant, protecteur, calculateur, créatif, facile à vivre (par dessein), curieux, anxieux, opiniâtre, sportif, perspicace, distant (émotionnellement parlant) #FESTIVITÉS N’affectionnant guère les bals et célébrations quelconques, préférant l’air libre à la latente oppression des festivités aristocratiques, il s’arrange toujours pour disparaître durant la saison mondaine, ne réapparaissant périodiquement que pour divers immanquables ou autres « garden party » plus supportables. #LANGUES Polyglotte de son état, il maîtrise, outre son français maternel, l’anglais, l’espagnol, l'italien, l’allemand, le turc et l’arabe, les quatre premières étant héritage de cours optionnels et d'études personnelles, les deux dernières, de ses quatre années passées à Kheops. #INITIATIONS Sa première soirée arrosée prit place aux États-Unis, durant son séjour à Ilvermorny, avec la fille du Président du Congrès Magique Américain, ainsi que d’autres amis – un moment de grande classe qu’il s’efforce d’oublier. #RANCOEUR Si son séjour à Khéops est désormais accepté comme une nécessité, comme un fier service rendu par l’intransigeance de la génitrice, il ne peut empêcher la rancœur irrationnelle de l’enfant abandonné de ternir ses rapports parentaux, cette expérience ayant creusé un fossé ne pouvant être comblé. #SPORTS Bien qu’il le cache avec empressement, Aulne affectionne des sports moldus, football le premier, les préférant aux sorciers. Les ayant pratiqués avec insistance lors de sa première étape académique, il les délaisse néanmoins depuis son retour au bercail, trop étroitement surveillé par son sang pour être véritablement à l’aise de s’y adonner. #DUELS Si son talent pour le duel est irréprochable, cette activité ne trouve néanmoins grâce que dans sa nature primaire, soit comme un sport – toute tentative de rapprocher la chose d’un véritable combat rencontre son dégoût, résultat inconscient de sa propension pour la médecine. #BAGUETTE Sa baguette n'est plus celle d'origine - l'ancienne ayant été endommagée lors de son séjour aux États-Unies, l'actuelle est originaire de l'Amérique, fabriquée par Shikoba Wolfe et ayant pour coeur une plumme d'Oiseau-tonnerre. #CICATRICES Son bras gauche, à la hauteur du biceps, est veiné d’une estafilade cicatrisée, amoindrie par le temps, cadeau furieux d’un serval. #ARTS En sus de son penchant pour la médecine ainsi que pour le violon, Aulne se considère comme un photographe assidu, transportant toujours avec lui son appareil lors de ses péripéties internationales. #TALENT Aulne peut sa targuer d'avoir la capacité rare qu'est celle de savoir s'adapter: il est versatile. S'il respecte l'étiquette de l'aristocratie sorcière en sa compagnie, il peut se fondre dans la masse populaire au besoin, en plus d'apprendre rapidement, de changer selon son environnement. Il laisse le monde, l'univers, débouler dans son vestibule, et agit par la suite en conséquence. Il apprend sur le tas, et survit au jour le jour. #AMOURS Ses deux mois passés aux États-Unis furent parmi ses plus formateurs, mais aussi ses plus libérateurs: première beuverie, premier réel groupe d'amis, mais aussi premier amour; un souvenir fugace qu'il regrette encore, maintenant une correspondance erratique avec la belle sans trop vraiment espérer - il est noble, et il aura droit à union de noble. #APOLITIQUE En privé comme en public, le jeune noble évite les conversations politiques comme la peste; il affiche un masque de neutralité, feint l'ignorance, l'indifférence, tout pour distancer ceux qui chercheraient à connaître ses moindres pensées. Mais en vérité ? Il est bien plus libéral que sa gent - en sons sens, une méritocratie servirait bien mieux la France qu'une aveugle monarchie. #PASSION Si les obscures dates mémorisées s'avèrent être son Alamo, si les potions le forcent à véritablement étudier, les sortilèges, enchantements et incantations - particulièrement celles de guérison, cette dernière discipline étant sa préférée, celle sur laquelle il construit son futur - lui sont jeux d'enfants; non pas un prodige, mais bien plutôt un être qui les comprend. #STAGES Dans le cadre de son stage obligatoire à l'obtention de son diplôme, Aulne accompagna une expédition humanitaire dans la vallée du Congo.
Tag talent sur Ad Astra 1464529898-ong4Sujet: WANDERER 〉(aulne)
Aulne Ombredame

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Rechercher dans: A dos d'abraxan   Tag talent sur Ad Astra EmptySujet: WANDERER 〉(aulne)    Tag talent sur Ad Astra EmptyDim 12 Juin - 17:11
Aulne Uriel Ombredame
not all those who wander are lost
Carte d'identité NOM, PRÉNOM(S) • pour le commun des manants, il est Aulne - un prénom bref, évocateur, curieusement écourté par la langue de ses proches en un simple Aul. Pour ses parents, ou particulièrement la mère-furie, il est Uriel - le quatrième archange, le cardinal de l'été, celui qui dans sa traîne promène la lumière. Mais, pour la plèbe, pour les enfants-poussières, il n'est qu'Ombredame, incarnation controversée d'une dynastie fantasque, mélancolique, amoureuse et mécène d'idée souvent volées.
AGE, NAISSANCE • il est né, voilà plus de dix-neuf ans, le soir paisible qu’était le 21 avril 2003, dans l’épicentre du pouvoir familial : Angers, au Val de Loire.
NATIONALITÉ • on lui murmure qu'il est français et son flagrant désintérêt le pousse à ne point creuser la question - mais, à quelque part, parcelle de liberté recelée, il se considère comme citoyen du monde; au diable le nationalisme.
ASCENDANCE • son sang n'est que, tristement, humain - un constat que ne cesse de l'ennuyer, son enveloppe charnelle le contenant aux limites du sublime.
TITRE • en toute éternité, il sera toujours des ducs et duchesses du Val de Loire – petit-fils de duc, fils de duchesse, frère de futur duc; son titre est d’haute noblesse, rappel constant de la richesse célébrée et respectée qu’est celle de sa maison. Héritera-t-il ? Les probabilités sont petites, et c’est aussi bien pour lui – il admet volontiers ne pas avoir la sagesse ou même les compétences requises pour mener la danse des Ombredame.
ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUS • cinquième année, cursus sciences, avec les options psychomagie, occlumencie et duels – auparavant, en lieu et place d’un précepteur, Aulne fréquenta de ses onze ans jusqu’à ses quinze ans Kheops, en Égype, en plus d’avoir passé l’été de ses seize ans à Ilvermorny, aux États-Unis.
JOB ETUDIANT • son nom et son sang subvenant à ses moindres besoins – l’utilité d’être de l’une des plus riches maisons de France –, Aulne n’entretient aucune servitude payée durant l’année scolaire, n’ayant comme relation professionnelle continue que son stage non-rémunéré auprès de Médicomages Sans Frontières, stage obligatoire pour l’obtention de son diplôme, mais lui permettant tout de même d’assouvir sa soif d’aventures, en plus de faire bonne figure.  
RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRES • son ancienne scolarité aurait pu le destiner à être d’une délégation étrangère – toutefois, sa nationalité rend la chose superflue. Au-delà de ce détail, Aulne est membre actif des activités musicales (jouant du violon) et du club de duels.
ECRIN • choix 1 : (améthyste). Libre penseur, décontracté voyageur, Aulne est de ceux qui chérissent le plaisir, l'art, la beauté, trouvant son éden personnel dans le corps humain et la pratique de sa guérison - mais surtout, dans l'exploration. Ainsi, il oeuvre avec créativité, patience, sereinité et courage, bravant aventures et épreuvres, à jamais libertain, épicurien. Il évite les conflits ouverts, préférant évidemment la bonne-entente, et tâche toujours d'être bon-vivant, emmenant une dose d'humour et d'amusement dans des atmosphères autrement lugubres. En ce sens, il est des améthystes.
choix 2 : (saphiroy). Mais au-delà de sa créativité, au-delà de sa façade séductrice, volage, Aulne est aussi opportuniste et retord que n'importe quel noble conscient de ses privilèges, de ses avantages, et bien décidé à les conserver (ou du moins, à maintenir son statut). Est-il charmeur ? Est-il cultivé, élégant, charismatique ? Oui, oui, oui et oui. Mais il est aussi manipulateur, versatile, n'hésitant pas à user de ses dons et talents pour protéger sa famille et position; alors, ne serait-il pas plutôt des saphiroy?
Bonne question.
PATRONUS • si son caractère aurait autrefois présagé un animal plus joyeux, plus conventionnel, son patronus se révéla tout de même être ni plus ni moins qu’un serval – curieuse ironie du sort, considérant ses antécédents avec ces bêtes.  
GROUPE • haute noblesse – titre et ascendance oblige.
Le protocole Bohême. Aventurier. Épicurien. Aulne est au cliché du noble froid et frigide une antithèse. Charmeur, plaisant à côtoyer, à jamais plein d’entrain, il affiche toutes les qualités exigées d’un Ombredame – soit la volonté, le désir artistique et l’intelligence curieuse –, mais n’est pas moins une sorte rare de pleutre; les conflits, il préfère les éviter, reléguant ses problèmes à plus tard et étouffant son anxiété. Fils de la maison la plus fortunée de France, fils d’une Duchesse impérieuse pour laquelle il n’éprouve qu’indifférence, sinon solidarité filiale, il compte parmi ses almas maters Khéops, Ilvermorny et Beauxbâtons; dans le cadre de ses études, il fut stagiaire pour Médicomages Sans Frontières durant un été complet, épousant ainsi son intérêt pour la médicine et le voyage. Aulne est donc un membre de la haute noblesse exemplaire, parfois. Vous ne le retrouverez que rarement aux festivités mondaines, et rares sont ceux de sa caste pouvant se prétendre aussi peu aristocrates de caractère, aussi heureux amis et invisibles alliés politiques. À l’intérieure de l’académie, vous le croiserez aux duels, aux zones musicales, dans les cours, où à la bibliothèque; durant les vacances, cependant, bien du plaisir à tenter de le dénicher à l’intérieur des frontières françaises !


Les notes de la duchesse linguiste, indépendant, gracieux, aventurier, passionné, charismatique, libertin, versatile, astucieux, charmeur, entêté, spontané, énergique, manipulateur, mature, loyal, désintéressé (ou du moins, en apparence), sociable, diplomate, patient, nostalgique, altruiste, perfectionniste, travaillant, protecteur, calculateur, créatif, facile à vivre (par dessein), curieux, anxieux, opiniâtre, sportif, perspicace, distant (émotionnellement parlant) #FESTIVITÉS N’affectionnant guère les bals et célébrations quelconques, préférant l’air libre à la latente oppression des festivités aristocratiques, il s’arrange toujours pour disparaître durant la saison mondaine, ne réapparaissant périodiquement que pour divers immanquables ou autres « garden party » plus supportables. #LANGUES Polyglotte de son état, il maîtrise, outre son français maternel, l’anglais, l’espagnol, l'italien, l’allemand, le turc et l’arabe, les quatre premières étant héritage de cours optionnels et d'études personnelles, les deux dernières, de ses quatre années passées à Kheops. #INITIATIONS Sa première soirée arrosée prit place aux États-Unis, durant son séjour à Ilvermorny, avec la fille du Président du Congrès Magique Américain, ainsi que d’autres amis – un moment de grande classe qu’il s’efforce d’oublier. #RANCOEUR Si son séjour à Khéops est désormais accepté comme une nécessité, comme un fier service rendu par l’intransigeance de la génitrice, il ne peut empêcher la rancœur irrationnelle de l’enfant abandonné de ternir ses rapports parentaux, cette expérience ayant creusé un fossé ne pouvant être comblé. #SPORTS Bien qu’il le cache avec empressement, Aulne affectionne des sports moldus, football le premier, les préférant aux sorciers. Les ayant pratiqués avec insistance lors de sa première étape académique, il les délaisse néanmoins depuis son retour au bercail, trop étroitement surveillé par son sang pour être véritablement à l’aise de s’y adonner. #DUELS Si son talent pour le duel est irréprochable, cette activité ne trouve néanmoins grâce que dans sa nature primaire, soit comme un sport – toute tentative de rapprocher la chose d’un véritable combat rencontre son dégoût, résultat inconscient de sa propension pour la médecine. #BAGUETTE Sa baguette n'est plus celle d'origine - l'ancienne ayant été endommagée lors de son séjour aux États-Unies, l'actuelle est originaire de l'Amérique, fabriquée par Shikoba Wolfe et ayant pour coeur une plumme d'Oiseau-tonnerre. #CICATRICES Son bras gauche, à la hauteur du biceps, est veiné d’une estafilade cicatrisée, amoindrie par le temps, cadeau furieux d’un serval. #ARTS En sus de son penchant pour la médecine ainsi que pour le violon, Aulne se considère comme un photographe assidu, transportant toujours avec lui son appareil lors de ses péripéties internationales. #TALENT Aulne peut sa targuer d'avoir la capacité rare qu'est celle de savoir s'adapter: il est versatile. S'il respecte l'étiquette de l'aristocratie sorcière en sa compagnie, il peut se fondre dans la masse populaire au besoin, en plus d'apprendre rapidement, de changer selon son environnement. Il laisse le monde, l'univers, débouler dans son vestibule, et agit par la suite en conséquence. Il apprend sur le tas, et survit au jour le jour. #AMOURS Ses deux mois passés aux États-Unis furent parmi ses plus formateurs, mais aussi ses plus libérateurs: première beuverie, premier réel groupe d'amis, mais aussi premier amour; un souvenir fugace qu'il regrette encore, maintenant une correspondance erratique avec la belle sans trop vraiment espérer - il est noble, et il aura droit à union de noble. #APOLITIQUE En privé comme en public, le jeune noble évite les conversations politiques comme la peste; il affiche un masque de neutralité, feint l'ignorance, l'indifférence, tout pour distancer ceux qui chercheraient à connaître ses moindres pensées. Mais en vérité ? Il est bien plus libéral que sa gent - en sons sens, une méritocratie servirait bien mieux la France qu'une aveugle monarchie. #PASSION Si les obscures dates mémorisées s'avèrent être son Alamo, si les potions le forcent à véritablement étudier, les sortilèges, enchantements et incantations - particulièrement celles de guérison, cette dernière discipline étant sa préférée, celle sur laquelle il construit son futur - lui sont jeux d'enfants; non pas un prodige, mais bien plutôt un être qui les comprend. #STAGES Dans le cadre de son stage obligatoire à l'obtention de son diplôme, Aulne accompagna une expédition humanitaire dans la vallée du Congo.

Les allégories princières the world is a book and those who do not travel read only one page
Colère.

Rage, rancœur, amertume.

Le fiel d’un enfant, l’incompréhension du trop-jeune jeté en dehors du nid; une spirale de tristesse, de rejet, d’ignorance et de bile. Un mélange toxique, inopportun, rarement rencontré dans la bouche d’un gamin.

La déception du déçu, du désenchanté qui se croyait supporté; la terrible découverte du fils qui réalise la nature réelle de son géniteur : faible, lâche, impuissant. Une note en bas de page dans les manuels de l’histoire, une virgule dans une phrase beaucoup plus longue – l’insignifiance de l’homme dominé par une femme plus mâle que lui, plus puissante et plus patriarche que matriarche. Cruauté dramatisée, détachement diabolisé; pour l’Aulne d’onze ans, sa mère était un monstre. Oh, pas un centaure, un minotaure, ou quelconque autre bête des enfers, serviteurs du mal, invoqués dans les contes de mère-grand; non, quelque chose de bien plus insidieux, vicieux, trompeur, sournois : elle était celle qui le jetait hors de son confort, hors de son univers, l’envoyait au loin, sans respect pour ses sentiments, ignorant jusqu’aux protestations de son propre époux. Elle était celle qui clamait l’aimer, mais se débarrassait de lui à la première occasion, à la première opportunité.

N’était-il pas après tout qu’une arrière-pensée, le quatrième d’une lignée déjà bien remplie ? Le dernier d’une marmaille déjà trop nombreuse, la bouche inutile dans une portée affamée ? Antigone, Alceste, Vector – eux, ils restaient; alors, comment pouvait-il réagir, si ce n’était avec furie ? L’Égypte, c’était loin – ô, terriblement loin ! La France, c’était sa maison, son refuge. Mais, Catherine l’envoyait pourrir dans le désert. S’il avait toujours été plus proche du géniteur que de la génitrice, à l’inverse des autres, jamais il n’aurait imaginé pareille trahison, pareille duplicité, pareille cruauté – l’Aulne d’onze ans réagissait à son futur départ avec toute la brutalité, la sauvagerie, justifiée par son âge.

Au diable, les principes et désirs de l’Ombredame. Au diable, ses ambitions, son rêve d’un fils médicomage. Au diable, la volonté perverse d’une dame qui sait mieux. Aulne voulait demeurer à sa maison. Aulne voulait demeurer avec sa famille. Aulne voulait demeurer en France – Aulne ne voulait pas étudier à Khéops.  

Il ne cria pas. Il  ne pleura pas – il ne supplia pas. Dans une démonstration déconcertante, il enchaîna ses propres sentiments, refusant à la Duchesse le plaisir imaginé de le voir s'humilier - oh, mais il protesta, il chiâla, tout pour ne pas aller à Khéops.

Il alla à Khéops.

-

Résignation.

Bête abandon, renoncement, cession.

Deux ans à habiter au Caire, à l’Ambassade magique de France. Deux ans à étudier à Khéops, à perfectionner ses talents, à être encadré par plus sage que lui. Deux ans à détester, dans une rancune tenace, puissante, jusqu’aux syllabes du nom maternel. Deux ans sans retourner au royaume – deux ans sans voir son bercail, sa famille, son sang.

Deux cycles solaires après ce qu’il considéra comme une horrible traîtrise, il abandonna la colère qui l’habitait, acceptant enfin une réalité pourtant aisée à appréhender : il était à Khéops jusqu’à ses quinze ans, alors autant en profiter – parce qu’au final, Catherine avait raison. Aulne, fasciné par le corps humain, fasciné par l’étude de ses particularités, de sa complexité, était fait pour être médicomage. Dans son école, il excellait. Partageant son temps entre l’ambassade, où il régnait en une sorte de prince visiteur, son rang excédant celui de son hôte, et la pyramide, il passait ses journées à apprendre, et ses étés à explorer, à endurer les célébrations diplomatiques et à apprivoiser un climat lui étant pourtant étranger. Dans l’œil du cyclone, au cœur de l’amertume, une lueur s’éveilla : la passion de l’inconnu, l’amour de l’aventure, de la découverte.

S’il était résigné quant à ses géniteurs, il ne les méprisait pas moins, les observant dans une sérieuse aversion – une aversion subtile, latente, perçant à jamais la confiance qu’il aurait pu avoir en eux. Des quelques lettres qu’il recevait de temps en temps, il en déchirait une bonne moitié, répondant avec avarice aux questions maternelles. Avec Antigone et Vector, une correspondance plus active, plus régulière – mais avec Alceste, rien.  Il était trop semblable à Catherine pour qu’il ne puisse vraiment avoir le cœur à endurer son benjamin.

Aulne développa ses talents, ses connaissances, se préparant avec plus d’ardeur que quiconque pour ses BUSE – mais, sous l’œil d’Horus, au cœur de la bibliothèque, occupé à éplucher multiples parchemins…

Il n’avait aucune envie de retourner en France.

-

Indifférence.

Bas ennui, détachement, franche insouciance.

En rang aux côtés de ses frères, près de l’entrée, portant un smoking, le noble pourrait bailler, tant la futilité et le ridicule de l’exercice lui sont apparents. Dans leur manoir familial, des mois après son retour d’Égypte – un retour lourd, anticipé, marqué par la froideur et la désinvolture de son côté, l’inquiétude et la fierté du leur (après tout, il avait brillamment passé ses BUSE, en plus d’être des meilleurs durant son parcours à Khéops) –, les Ombredame recevaient des invités. Alignés, exposés aux regards de leurs convives, tel des œuvres d’art, les enfants de Catherine demeuraient immobiles. Pour leur mère, ils étaient peinture, sculpture – le fruit de son labeur. Pour son plus jeune… Is n'étaient qu’objets entre ses mains. Glaise pétrie qu’elle manipulait comme elle l’entendait, sans se soucier des conséquences.

Pourtant, les conséquences était là, pleinement visibles : Aulne n’aimait pas sa mère. La comprenait-il ? Oui, il pouvait concevoir pourquoi elle l’avait envoyé à Kheops; depuis son départ et son retour, il était devenu plus mature, plus apte à analyser ce genre de choses. Mais l’appréciait-elle ? Certainement pas. Le lien qu’ils avaient entretenu, dans sa jeunesse, alors qu’elle l’initiait à la beauté de la charité, à l’idéal de noblesse, était rompu, brisé – sectionné. Idem pour avec son père, qu’il admirait tant; désormais, pour lui, il n’éprouvait que pitié devant sa faiblesse. Il évitait de les confronter, acceptait leurs demandes, leur remontrances, performait à Beauxbâtons, s’adaptait à sa nouvelle école, se réintègrait dans sa société primaire – mais les germes de l’amertume sont toujours vivaces, puissantes, creusant un fossé entre eux. Antigone, la préférée, ne comprenait pas, mais acceptait; Vector, devenu une sorte d’ami, les deux s’étant rapidement ré-apprivoisés, ne comprenait pas non plus, mais acceptait. Leur famille acceptait sa propre dysfonction.

Mais Florent, lui, le grand-père, le patriarche, les cordons de la bourse, qu’en pensait-il ? Pas grand-chose; il n’osait se mêler trop de l’éducation des petits-enfants. Contrairement à Angelin et Catherine, toutefois, il s’intéressait, se questionnait – il exigeait de son dernier petit-fils des récits, des descriptions de ses péripéties dans le désert; il voyait en Aulne un Gertrude Bell, aventurier des sables. N’ayant jamais voyagé, exploré, il aimait s’imaginer le monde à travers les yeux et la parole de l’adolescent. Poussant l’audace, il lui avait même procuré un appareil photo numérique, afin qu’il capture ses découvertes et puisse en garder des souvenirs.

Sous la bienveillance du vieillard, alors qu’il devait feindre la bonne civilité, roué à cet exercice par ses années dans une ambassade, Aulne réfléchissait; peut-être que, finalement, Angers n’était pas la prison qu’il avait imaginé.

Peut-être n’était-ce qu’une étape.

-

Liberté.

Indépendance, autonomie, distance.

Un sentiment grisant, une ultime satisfaction – l’assurance d’avoir un océan d’intervalle entre lui et sa génitrice. Multiples amusements, multiples découvertes – le plaisir d’être en Amérique, où la rigidité française n’était que souvenir désagréable, post-scriptum inconséquent d’une lettre importante. Calme, paix, tranquillité – le flegme d’être loin des regards inquisiteurs, en un lieu où il pouvait enfin se lâcher. Fascination, exploration, passion – la possibilité, durant deux mois, d’explorer aisément un pays, tout en perfectionnant ses dons à son propre rythme, à Ilvermorny.

Les pieds dans le sable, en Californie, sous la chaleur écrasante du midi, l’Aulne de seize ans est heureux : éloignés, les soucis d’aristocrate; éloignés, les espoirs et ambitions d’une mère étouffante. Si sa relation avec cette dernière s’était apaisée, par un laissez-faire manifeste de la part de l’adolescent, un désir d’acheter la paix, il n’avait pas moins profité de l’occasion tendue par son grand-père pour se faufiler loin d’Angers et de sa saison mondaine. Éviter les conflits, ne pas se soucier des problèmes et être axé sur le positif semblaient être le prélude d’une future lâcheté émotionnelle – à quoi bon chercher l’affrontement, lorsqu’il ne mènerait à rien ?  

Sur les rives du Pacifique, entouré d’amis locaux, rencontrés à son école de circonstances, dans un voyage financé par son grand-père, l’Aulne de seize ans ouvrait les yeux. S’il n’avait jamais vraiment remis en doute la sagesse conventionnelle française, l’ordre sociétal imposé à sa patrie, même durant son séjour en Égypte – la nature même de cette région l’ayant rendu frileux à l’idée d’une démocratie –, les États-Unis le font douter. Monarchie, oligarchie… Des échecs rendant les citoyens moins fortunés malheureux. Alors, pourquoi pas un nouveau régime ? Un régime permettant aux nobles de conserver leur influence, leur fortune, sans pour autant niveler vers le bas en autorisant une idiocratie héréditaire ?

Pourquoi pas une République ?

Cette aspiration, ce désir, fut secret dès sa conception; sa famille ne pourrait jamais comprendre. Mais, l’Aulne de seize ans, déjà, espérait, tout en gardant le tout pour lui.

-

Fascination.

Éblouissement, ensorcellement, enchantement.

Perché sur un rocher, accroupis, à contrebas de deux cascades, il griffonnait sur parchemin. La canopée le surplombait; la nature sauvage le dominait. Il entendait des cris, des singeries. Il entendait le vent qui souffle dans les feuilles. Il entendait les oiseaux qui chantent, les picathartes cherchant un nid. L’eau qui coulait; les chutes qui se déversaient. La rivière qui somnolait, sous le regard paisible, mortel, impitoyable, de la jungle. Le sommeil d’un écosystème dans sa saison « aride » – le sommeil d’un écosystème prêt à le tuer. Son appareil suspendu au cou, Aulne, dans les basfonds de l’Afrique subsaharienne, au Congo, au cœur des chutes de Kongou, se sentait vivant.  

Usant de l’excuse du diplôme et des contacts (l’argent, plutôt) du grand-père, il avait décroché un stage chez Médicomages Sans Frontières, participant à des expéditions de l’organisation à titre bénévole. Il assistait les médicomages en titre, recevait leur enseignement; il assistait à la construction de nouveaux hôpitaux; il assistait les infortunés, leur offrant la charité – mais surtout, il explorait. Des plaines jusqu’aux rivages, des racines jusqu’aux cimes, Aulne visitait. D’une inspiration bohême et rebelle, il partait un matin avec un guide pour ne revenir qu’au soir, les journées où le travail était maigre et sa présence, superflue. Catherine aurait été folle de rage et Angelin, terrifié. Pourtant, il s’en moquait. En France, il jouait leur charade, à jamais respectueux du protocole, des convenances, et satisfaisait leurs moindres attentes académiques. Mais ailleurs… Il pouvait vivre ses passions, ses envies, et ce au jour le jour; alors pourquoi s’en priver ? Ses amis de Beauxbâtons pouvaient lui manquer, ses frères et sa sœur, aussi, son grand-père, même – mais les réceptions ? Les festivités ? L’éternelle débandade qu’était l’été des aristocrates français ? Jamais. Le monde et ses inconnus l’attiraient beaucoup plus, surtout, surtout, lorsqu’il savait pouvoir y faire une différence, aussi minime pouvait-elle être.

L’Aulne actuel savait que son parcours était tracé : terminer sa scolarité, devenir médicomage, se marier – de préférence selon les désirs maternels –, et ainsi passer le restant de ses jours dans l’Hexagone.

Cependant, avoir un parcours tracé ne voulait pas dire qu’il était impossible d’en dévier.


L'écrivain anonyme PSEUDO / PRÉNOM •  Hélios. ÂGE • Pouet. PRÉSENCE • 6 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM • Par Bazzart. COMMENTAIRE(S) • C’est joli. AVATAR • Finn/Jack Harries. CREDITS • Faust. MOT DE LA FIN • Beeeeeeh.
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