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 Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter.

Vers les étoiles, à travers les difficultés
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Daphné Delacroix
Daphné Delacroix
❝ HIBOUX : 314
❝ CÔTE DE POPULARITE : 3270
❝ MIROIR : Eliza Taylor
❝ CREDITS : méloria & alaska
❝ DIALOGUES : steelblue
❝ ÂGE : 23 ans
❝ STATUT SOCIAL : Simple roturière, ce n'est pas pour lui déplaire.
❝ OCCUPATION : Améthysse, 8ème année, parcours littéraire et artistique ; Obédience des Compagnons ; Vendeuse au Lys Dansant

Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. Empty

Daphné Océane Delacroix
L’avantage de l’intelligence c’est de pouvoir faire l’imbécile. L’inverse est impossible.
Carte d'identité NOM, PRÉNOM(S) • Daphné Océane Delacroix. Rien de bien original. Des prénoms choisis pour la simple affinité que ses parents leur portaient. Elle les aime bien. Elle aime par-dessus tout le fait que ses parents aient choisi l’ordre en tirant à pile ou face. Une chance sur deux de s’appeler Océane. Raté. Ça tombe bien, elle préfère Daphné.
AGE, NAISSANCE • Elle est née le huit juin 1999, elle a donc vingt-trois ans. Comme son père et son frère avant elle, Daphné est née à Toulouse. Son accent la trahit constamment, mais elle s’en fiche. Elle est fière de sa ville, peut-être un peu moins de la famille ducale. Pour qui elle se prend ? Elle déteste les de Rouvière. Le père en tout cas.  
NATIONALITÉ • L’arbre généalogique que ses parents ont entamé peu après leur mariage laisse supposer des origines espagnoles du côté maternel, mais elle est née en France de parents français et est donc française, sans équivoque possible.
ASCENDANCE •  Elle ne sait pas vraiment pourquoi certains lui demandent si elle a du sang de Vélane dans les veines. Doit-elle le prendre comme un compliment ? Est-ce censé la faire craquer et tomber dans leur lit ? Si c’est le cas, ça n’a jamais eu l’effet escompté puisqu’elle leur a toujours ri au nez. Elle est, sans aucun doute possible, humaine.  
TITRE • Du genre à exécrer les nobles, surtout pour le balai dans le cul qui ne semble jamais les quitter, Daphné est fière de pouvoir dire qu’elle est roturière. Fière, parce qu’elle n’a pas à se tartiner le statut qui va avec et les bonnes mœurs et l’hypocrisie qui lui donne de l’urticaire. Fière, parce qu’elle est dans la meilleure position pour dénoncer l’injustice dont les roturiers sont victimes. Fière, parce que les nobles sont des crétins et qu’il paraît que la crétinerie noble est contagieuse. Elle aimait éviter de l’attraper.  
ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUS • Elle est actuellement en deuxième année de GRAMME, dans le parcours littéraire et artistique. Le seul parcours qui l’intéressait un minimum et le seul capable de la faire s’épanouir autant. Malheureusement, malgré tous les stages et les rapports de stage et les mémoires elle n’a toujours aucune idée de ce qu’elle veut faire plus tard. Cela pose légèrement problème.  
JOB ETUDIANT • Depuis deux ans, Daphné travaille en tant que vendeuse au Lys Dansant. C’est l’excuse qu’elle donne lorsque ses professeurs lui demandent pourquoi ses notes ne suivent pas. « Désolée monsieur, j’ai besoin de gagner ma vie moi aussi. » Étonnamment ça a du mal à passer.
RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRES • Allergique aux responsabilités, Daphné est bien contente d’être simple étudiante dans son écrin et plus encore, d’être simple membre de son Obédience. Une Obédience qu’elle a intégrée très vite dans sa scolarité, qu’elle n’a jamais lâchée et qu’elle ne lâchera jamais. Les Compagnons sont sa famille et ce lys blanc, elle le portera jusque dans la tombe. Vivre et rire sont ses deux maîtres mots et il n’y a rien de mieux à ses yeux que de partager ça avec cette bande de joyeux lurons. Allergique au sport également, mais amoureuse folle de l’art et de la musique, elle a rejoint la Chorale de Beauxbâtons dès son introduction au sein des activités de l’Académie. Elle participait également à l’atelier peinture jusqu’au départ du professeur Freinet.
ECRIN • choix 1 : (Améthysse), Daphné vit et respire l’art. Sa créativité et son imagination sont sans bornes et elle ne peut imaginer vivre sans la musique et la peinture qui lui permettent de canaliser son énergie parfois excessive. Incapable de se conformer aux autres, elle vit sa vie comme elle l’entend et n’hésite jamais à dire bien haut ce que les autres pensent tout bas. D’un courage sans faille, d’une fidélité à toute épreuve et d’une soif de vivre sans pareille, Daphné a l’âme d’une Améthysse.    
Choix 2 : (Rubissan), Daphné est une passionnée. Une fille qui refuse de faire quoi que ce soit si l’envie n’y est pas. Elle vit à travers ses émotions et est capable de passer du rire à la colère en un quart de tour. Ce sont sa sensibilité et sa passion qui font d’elle l’artiste qu’elle est. Cette passion pour la vie, le rire et l’art lui porte souvent préjudice car elle lui fait commencer des projets sur un coup de tête. Des projets qui ne seront jamais terminés, oubliés dans un coin ou prendront la poussière pendant des années avant qu’elle n’y repense et ne s’y remette avec un regard neuf et des idées plus mûres.
PATRONUS • Mystère et boule de gomme. La simple et bonne réponse est que Daphné, du haut de ses vingt-trois ans, n’a jamais réussi à faire apparaître un patronus de sa vie. Ce n’est pas tant l’envie qui lui manque – ou peut-être que si –, mais elle n’a tout simplement jamais su comment faire. Souvenir pas assez fort, incapacité à se concentrer ou mélange des deux ? Le mystère reste entier. Quoi qu’il en soit, ça n’a pas grande importance pour elle. Elle est à peu près sûre que son animal spirituel est le chat.
GROUPE • Roturiers.
Le protocole La vie ne fait de cadeau à personne. Daphné l’a appris très tôt et n’a cessé de le réapprendre en grandissant. Métamorphomage, un don qu’elle a longtemps considéré comme une tare, roturière et homosexuelle, elle accumule les tabous. Pendant longtemps, elle a souffert du regard des autres, mais surtout du regard qu’elle portait sur elle-même. Sa famille dysfonctionnelle, mais incroyablement tolérante n’a cessé de la soutenir et c’est bien grâce à elle qu’elle en est sortie plus grande et plus forte. Amoureuse de l’art sous toutes ses formes, elle sait qu’elle veut en faire son gagne-pain, mais elle ne sait pas comment et le temps qui passe ne l’aide pas à prendre une décision. Bientôt, elle sera lâchée dans la nature et cela lui fait plus peur qu’elle ne le laisse penser. Car voilà son plus grand défaut. Daphné cache ses malheurs derrière un sourire et une joie de vivre excessive. Pour certains, c’est de la pure hypocrisie, pour d’autres c’est bien réel, mais c’est tout simplement sa manière à elle d’aller de l’avant. Sa spontanéité est sa meilleure arme et elle n’hésite jamais à s’en servir.

Les notes de la duchesse Fougueuse, maladroite, spontanée, déterminée, perfectionniste, solidaire, indépendante, loyale, généreuse, résiliente, cynique, créative, sensible, téméraire Quand elle est née, ses cheveux blonds et ses grands yeux bleus ont fait fondre ses parents. Le lendemain, ses cheveux étaient devenus bruns et ses yeux verts. Le premier jour de sa vie fut un festival de changements intempestifs de ses caractéristiques physiques et c’est ainsi qu’ils ont compris qu’elle était de ces rares métamorphomages. Et personne ne sait d’où lui vient ce don. • Elle a un sens de l’équilibre tout bonnement inexistant. Elle glisse sur toutes les plaques de verglas qu’elle croise, se prend les pieds dans sa robe dès que l’occasion se présente et se cogne à tous les meubles qui ont le malheur d’apparaître de nulle part. Cette maladresse fait d’elle une piètre danseuse, l’une des seules disciplines artistique qu’elle ne maîtrise pas, au même titre que la cuisine. • Son premier baiser, elle le vit à l’âge de quinze ans. Toute nouvelle à l’Académie, incroyablement mal dans sa peau, son sourire caractéristique aux lèvres, elle en train de raconter une blague tout simplement hilarante lorsque le jeune homme s’empare de sa bouche comme s’il voulait la dévorer. L’expérience l’a profondément marquée. Non seulement elle ne voulait pas de ce baiser, mais en plus c’était un mélange de bave et de langue qui n’ont eu que pour seul effet de la dégoûter. La gifle est partie aussi vite et pour la première fois de sa vie, elle s’est éloignée en courant, sans tomber. • Son cœur se brise pour la première fois l’année d’après. Elle vient de recevoir un A en Étymologies et formules pour la première fois et s’apprête à aller déjeuner lorsque son frère l’intercepte, l’air grave. Papy Delacroix est mort dans la nuit. La nouvelle la frappe de plein fouet. Son grand-père était son héros. Son partenaire. Celui avec qui elle faisait des conneries pour le plaisir. Celui qui la poussait à aller toujours plus loin. Celui qui lui a appris qu’il n’y avait aucune limite dans la vie, autres que celles qu’elle s’impose elle-même. Elle se surprend à penser à lui, encore aujourd’hui. Souvent lorsqu’elle est sur le point d’enfreindre une règle. Il serait fier d’elle. • Elle a dix-sept ans lorsqu’elle fait son coming-out. La neige n’est pas tombée à Toulouse cette année, mais le mois de décembre est tout de même froid. Elle est allongée dans leur jardin, les yeux rivés sur le ciel étoilé lorsque son frère la rejoint. Elle est anormalement silencieuse depuis quelques jours, quelques semaines, quelques mois. Il sait qu’elle est sur le point de lui dire ce qui ne va pas. « J’aime les filles. » finit-elle par souffler. Son corps tremble et elle ne sait pas si c’est à cause du froid ou de ses nerfs qui lâchent. Depuis le temps qu’elle cache cette information, elle a l’impression de perdre tout contrôle. Mais son frère est là pour l’aider à se ressaisir. « Moi aussi. » Elle rigole. Et rien n’a changé. • Le temps pour elle d’accepter et d’assumer pleinement sa sexualité, elle entreprend l’idée d’utiliser sa métamorphomagie pour devenir un homme. Elle l’aurait fait, si tout le monde à l’Académie ne savait pas déjà qui elle était. Aujourd’hui, au moindre regard désapprobateur, elle se précipite sur la première fille qu’elle reconnaît pour l’embrasser. Ça suffit cinq minutes les prudes qui s’offusquent pour si peu. Est-ce qu’ils ont la même réaction quand ils sont sur le point de coucher avec quelqu’un ? « Oh chéri, ton petit oiseau va sortir, oh non je ne veux pas voir ça. » Qu’est-ce qu’elle ne paierait pas pour voir ça. • Lorsqu’elle était plus jeune, c’était elle qui racontait les histoires à Anaïs lorsqu’il fallait la coucher. En plus de lui raconter les contes sorciers connus de tous, elle inventait ses propres histoires et, lorsque venait l’heure pour elle de se coucher, elle rêvait avec ses parents du jour où elle écrirait ses propres contes. • Son rêve se meurt lorsqu’elle découvre la musique. Guitare, piano, harpe, elle joue de tout. Sa maladresse singulière disparaît complètement lorsqu’elle a un instrument entre les mains et sa vie prend tout son sens lorsque les notes atteignent ses oreilles. • Elle n’est jamais tombée amoureuse. Elle ne sait pas si elle en est capable. Son seul amour, c’est l’art et ça lui suffit. • Elle a le vertige et c’est là un gros problème puisque les sorciers aiment voler. Entre les balais, les voitures et les motos, Daphné se demande s’ils sont tous devenus fous. Pourquoi ne pas garder les pieds fermement sur terre ? • Elle a une relation de type je t’aime moi non plus avec tous ses professeurs. Incapable de tenir sa langue, incapable de s’en tenir au règlement et de leur parler avec la formule correcte, mais surtout incapable de s’intéresser aux matières qui ne lui apportent rien, Daphné est devenue une habituée des retenues et des notes plus que moyennes. Elle n’est pas mauvaise étudiante, ni forcément fainéante, mais elle n’en fait qu’à sa tête et ne travaille qu’à l’inspiration. Autrement dit, à la dernière minute.

L'écrivain anonyme PSEUDO / PRÉNOM •  Root (anciennement Blueson) ou Lili. ÂGE • 24 ans. PRÉSENCE • 6/7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM • J'suis une ancienne  :jule:  COMMENTAIRE(S) •  Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1078141200  Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 797696544  AVATAR • Eliza Taylor CREDITS • Schizophrenic. MOT DE LA FIN •  Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1729573392
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Daphné Delacroix
Daphné Delacroix
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Les allégories princières Don't stop, never give up hold your head high and reach the top, let the world see what you have got, bring it all back to you. Hold on to what you try to be, your individuality. When the world is on your shoulders just smile and let it go. If people try to put you down just walk on by don't turn around. You only have to answer to yourself.



Mars 2005

L’horloge affiche seize heures et l’épuisement commence à se voir sur le visage d’ordinaire souriant de ses parents. Elle sent leur frustration tandis qu’ils essaient de la faire sortir de sa cachette. Ils doivent regretter d’avoir acheté ce piano. Elle entend leur conversation chuchotée et elle entend la solution proposée par son père. Un accio et le tour est joué. Mais ça ne marcherait pas et ils le savent tous. Même Daphné du haut de ses six ans le sait. Ça ne l’empêche pas de se coller un peu plus au mur et de serrer ses jambes contre sa poitrine. Les larmes coulent sur ses joues depuis ce matin et son nez mouillé mériterait qu’on lui passe des mouchoirs depuis le temps qu’elle renifle, mais elle garde le silence. Elle a peur. Les cris d’Anaïs ne se sont pas calmés depuis ce matin. Daphné aimerait ne plus avoir d’oreille pour ne rien entendre. Que ce soient les cris de sa petite sœur, ou la dispute silencieuse de ses parents, ou les fausses notes que son frère joue dans l’espoir que cela l’agace suffisamment pour la faire sortir de son trou.

Elle n’a jamais voulu se réveiller de cette manière. Elle n’a jamais voulu faire peur à sa sœur. Elle n’a jamais voulu naître comme ça. Et son nez change de forme à chaque fois qu’elle renifle. Elle le sent. Ça ne fait pas mal, ça chatouille, mais ça n’aide pas à calmer ses larmes. Et elle sent ses oreilles rapetisser, mais elles ne disparaissent pas vraiment. Elle les sent dans ses petites mains. Et elle est à peu près sûre que ses cheveux sont passés par toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Elle ne sait pas sur laquelle ils se sont arrêtés et elle ne veut pas le savoir. Elle veut juste être normale.

Elle veut retrouver ses cheveux blonds et ses yeux bleus et son grain de beauté près de son nez un peu long. Elle veut retrouver son visage, celui qu’elle connaît bien. Pas celui qu’elle a vu dans le miroir ce matin.

Tête posée sur ses genoux, elle renifle encore et gémit.

Elle voit la tête de son père apparaître sous le piano et lorsqu’il croise son regard, elle voit son expression changer de l’agacement à l’inquiétude. Pas plus de trente secondes plus tard, elle a à des mouchoirs à ses côtés et ses crayons de couleurs avec ses cahiers de coloriage et son xylophone et pour la première fois depuis ce matin, elle rigole. Lorsqu’elle frappe la première note, elle entend son frère jouer la même au piano et les cris d’Anaïs s’arrêtent enfin. Elle continue de pleurer, jusqu’à ce qu’elle plisse le nez lorsque son frère se trompe. Elle ne sait pas trop comment, mais elle sait qu’elle n’a plus l’air d’un garçon.

Allongée sur le ventre, sous le piano, elle joue au xylophone avec son père et Benoît continue d’essayer de trouver les bonnes notes pour les accompagner jusqu’à ce qu’il en ait marre et ne les rejoigne.

L’horloge affiche dix-huit heures et sa mère, Anaïs dans les bras, les retrouves dans la même position, crayons de couleur en main et paroles de comptines pour enfant aux lèvres.

À vingt heures, ils sont tous les cinq en train de dîner sous le piano, Anaïs endormie près de sa sœur. Ça devient leur rituel, à chaque fois que l’un d’eux passe une mauvaise journée.

▼▼▼

Juillet 2010

Sa baguette dans les mains, Daphné se sent enfin grande. Elle fera sa rentrée au collège régional dès septembre et elle a du mal à cacher sa joie. Ses cheveux sont plus blonds que d’ordinaire, son sourire radieux et elle ne quitte pas le piano des mains pour éviter de sauter partout et de tout casser.

Son grand-père sera là dans quelques heures et l’impatience se fait sentir dans chacun de ses morceaux dont le rythme ne cesse d’augmenter. Pas de pause là où il devrait y en avoir. Des notes hautes au lieu des basses et ses doigts courent sans relâche tandis qu’elle compte. Sa tête oublie qu’elle attend, ses mains ne cessent de le lui rappeler. Et lorsque la porte s’ouvre enfin, que sa voix se fait entendre et que les rires recouvrent la musique, Daphné saute de son tabouret.

« Papy ! »

Elle plisse le nez et se présente avec un bec de canard à la place d’une bouche. Il éclate de rire lorsqu’elle cancane comme un canard et bien qu’elle soit trop grande et trop lourde, il essaie de la prendre dans ses bras. Il la dépose immédiatement pour s’emparer d’Anaïs encore petite pour son âge, mais elle subit le même traitement malgré tout. C’est qu’il se fait vieux. Mais pas assez pour qu’ils ne passent pas les prochaines semaines à semer la terreur dans la maison. Sa bouche reprend forme humaine et elle repart en direction du piano. Le bureau de son père est une zone interdite, à l’exception des cinq minutes qu’il faut pour accueillir la famille. Daphné n’aime pas obéir, mais elle sait suivre cette règle. Elle a eu assez de couper les carottes pendant une année entière et de se couper à chaque fois, parce que l’usage de la baguette lui était encore interdit. Elle aime même pas les carottes.

Debout près du piano, elle n’a pourtant pas envie de jouer. Elle joue depuis des heures. Personne ne s’en plaint. Elle sait jouer. Du haut de ses onze ans, elle a su impressionner plus d’un adulte. Et tout le monde sait qu’une Daphné qui ne peut jouer lorsqu’elle veut jouer est une Daphné insupportable. Mais une Daphné qui vient de retrouver son grand-père pour la première fois depuis plusieurs mois est une Daphné incontrôlable et même le piano ne pourrait pas l’aider à se concentrer. Elle saute sur le canapé et toise son frère qui vient de la rejoindre. Elle n’aime pas le fait qu’il soit trois fois plus grand qu’elle. Alors elle en profite pour le regarder de haut, pendant qu’elle peut.

« Ma chambre est interdite ! » prévient-il et sa seule réponse est de hausser les épaules. Elle aime ça, hausser les épaules. « Je suis sérieux Daph’. Je veux pas de tes tarentules dans mon lit ! »

« Ce sont pas mes tarentules. Elles étaient dans le jardin. »

C’est un mensonge bien sûr. Les tarentules n’existent pas en France. C’est Papy qui s’est contenté de transformer les plumes de Benoît en araignées. Mais il n’a pas besoin de le savoir. Papy est toujours innocent. C’est un fait bien connu chez les Delacroix.

« Je m’en fiche. Tu touches pas à ma chambre ! »

Elle hausse les épaules. Il n’y a que le bureau de leur père qu’elle n’a pas le droit de toucher. Le reste… elle ne promet rien. Et même son sourire angélique ne donne pas confiance à son frère. Il la connaît trop bien. C’est même plus drôle.

« Daphné tu descends et tu rejoins ton grand-père dans la cuisine. Corvée cuisine ce soir. »

Un autre jour, un autre comparse et Daphné aurait traîné les pieds, mais il n’y a pas de meilleur moment que de faire la cuisine avec Papy. Baguette en main, elle court le rejoindre et elle ne peut que rire en voyant les étoiles dans les yeux de son grand-père. Le duo infernal vient de se reformer, pour son plus grand bonheur.

▼▼▼

Août 2014

« Ok. Deux minutes. »

Elle n’a pas besoin de se retourner pour savoir qu’il rigole. Il n’est pas aussi silencieux qu’il le croit. Mais c’est pas grave. Deux minutes et elle lui prouvera qu’elle peut le faire. Deux minutes. Le temps pour elle d’arrêter de trembler. Peut-être.

Aucune chance.

Elle sautille à pied joint sur le plongeoir et pour la énième fois, elle regrette d’avoir suivi Benoît dans son délire. Passer la journée dans une piscine de moldus n’a rien d’une bonne idée et tout d’un désastre assuré. Elle n’a pas encore le contrôle sur sa capacité, même si elle aime faire semblant. Elle se laisse encore prendre par ses émotions et elle admet avoir encore du mal à accepter sa différence. Qui peut lui en vouloir ? Elle a quinze ans, elle va bientôt entrer à Beauxbâtons et elle sent d’ici qu’elle va devenir le petit monstre de foire.  

« Daph’, y a la queue derrière. »

Elle sait que c’est faux, mais ça ne l’empêche pas de claquer la langue. Il est relou quand il s’y met le grand dadais.

Un plongeoir à dix mètres. Qui doit-elle remercier pour cette brillante idée ? Et qui doit-elle remercier pour lui avoir donné un frère aussi con ? La défier, alors qu’il sait qu’elle ne recule devant rien, qu’elle a le vertige et que la peur pourrait causer un accident. Mais qu’il est brillant quand il s’y met ! Ovation pour l’aîné Delacroix.

« Ouais, bah ils attendront. »

Elle peut sauter de dix mètres dans une piscine. Elle ferme les yeux, en ouvre un pour jauger l’altitude, puis recule. Non, elle ne peut pas. Et dans un rire qui résonne, son frère court sur le plongeoir avant de sauter. Plongeon parfait, entrée dans l’eau nickel. Il avait besoin de faire le beau apparemment.

« Excuses-moi ? »

Une main sur son épaule la force à se retourner, mais elle ne s’en plaindra pas. Moins elle regarde la piscine qui la nargue depuis tout à l’heure, mieux elle se porte. Sourcil levé, elle regarde son interlocutrice. Il avait bien besoin de faire le beau. Son réflexe premier est de se dire qu’elle le comprend. Son réflexe second est de chasser cette pensée de son esprit parce que non.

« C’est ton copain ? »

Et le choc est tel qu’elle ne sait pas si ce sont ses yeux grands ouverts, sa bouche qui semble vouloir avaler des mouches ou le haut-le-cœur  qu’elle ne peut retenir qui donnent la réponse, mais la fille sourit, heureuse, puis soupir.

« Il est beau. »

Euh. Ouais. Si on s’arrache les yeux et qu’on lui tourne le dos. Mais elle ne dit rien. Se contente de hausser les épaules. La pauvre. Elle ne sait pas que c’est le plus gros idiot de la planète. Qu’il se lève tous les matins avec la trace des draps sur la gueule et se jette un Sonorus pour la réveiller lorsqu’elle refuse de se lever. La pauvre ne sait pas qu’il s’amuse à tester son self-control et l’aide à apprendre à contrôler sa tare de la pire des manières. Elle ne sait pas que Benoît est un sorcier de 18 ans et qu’il a la mentalité de tous les mecs de cet âge. Alors Daphné hausse les épaules, tourne le dos à la jolie fille qui a de mauvais goûts en termes de mecs et plonge.

Ses cheveux bruns à l’entrée de l’eau redeviennent blonds quelques secondes lorsque sa tête disparaît de la vue de tous, elle le voit. Elle plisse le nez, le brun revient et elle gueule en sortant la tête de l’eau.

« Prends ça vieux troll ! »

Le sourire radieux, un rire au creux de la gorge, elle lui jette de l’eau à la figure tandis qu’il essaie de l’approcher. Qu’il tente de la défier encore une fois. Il verra de quel bois elle se chauffe.

▼▼▼

1er Septembre 2014

C’est l’heure. Benoît est à ses côtés, un bras autour de son cou, mais pour une fois sa présence ne l’aide pas vraiment à oublier sa nervosité. Elle peut bien l’avouer, elle est impressionnée. Et apeurée. L’Académie est gigantesque et ressemble en tout point au portrait que son frère lui a décrit. C’est probablement en allant à Beauxbâtons que son père est tombé amoureux de l’architecture. Elle peut dire que c’est en y allant qu’elle est tombée encore plus amoureuse de l’art. C’est bien le seul mot qui corresponde à l’Académie : une œuvre d’art. Mais elle reste nerveuse. Et huit heures approchent. Son frère la lâche pour rejoindre son écrin, elle rejoint la foule des nouveaux élèves. Elle ne sait pas trop si être dans les premières lettres de l’alphabet est une bonne ou une mauvaise chose. La seule chose qu’elle sait, c’est qu’elle glisse lorsque c’est son tour de retrouver la fontaine. Elle rigolerait avec les autres si elle n’était pas rouge de honte et que ses cheveux n’avaient pas pris la même teinte. Parce que bien sûr, il fallait qu’elle se donne en spectacle trente secondes après qu’elle soit introduite à la population de l’Académie. Vie de merde, comme on dit.

Le malheur est presque oublié, pourtant, lorsqu’elle attend près de la fontaine. Ses cheveux retrouvent leur blondeur et son sourire renaît de ses cendres. Sa pierre entre les mains, elle fait un clin d’œil à Benoît avant de rejoindre son écrin.

C’est là que tout commence.

▼▼▼

Août 2019

Elle n’est pas amoureuse. Elle ne sait pas trop comment elle le sait, mais elle le sait. Elle n’a jamais vraiment été excitée rien qu’à l’idée de passer du temps avec elle. Elle n’est jamais morte d’impatience, à attendre qu’elle réponde à ses sms. Elle n’a jamais eu cette envie irrépressible de la dessiner. Elle n’a jamais ressenti de passion pour elle, tout simplement. Et s’il y a quelque chose que Daphné connaît, c’est la passion.

Non, elle n’est pas amoureuse. Mais ce n’est pas pour ça que ça ne fait pas mal.

« Tu sais quoi ? Tu peux prendre tes clics et tes claques et te barrer ! »

Six mois, c’est suffisamment long pour se dire qu’elle s’est investie. Suffisamment long pour savoir que de toute façon, ça se terminerait bientôt. Suffisamment long pour, malgré tout, lui avoir fait confiance. Et putain ce qu’elle se sent conne.

Les mains croisées dans son cou, elle se force à se tenir droite. Elle se force à ne pas pleurer, à ne pas trembler. Elle entend les excuses bidon, mais elle ne les écoute pas. Elle a besoin de respirer pour ne pas la cogner. On ne cogne pas une femme. Même lorsqu’elle agit comme la pire des connasses. Par Merlin, qu’est-ce qu’elle a envie de lui en foutre une.

« Daph’, je suis désolée. »

Daphné rigole. Elle peut l’être, désolée. Ça ne changera rien.

« Daphné. Je m’appelle Daphné. Et je crois bien t’avoir demandé de te casser ! »

Aller putain. Un transplannage et ciao. C’est pas si compliqué, si ?

La passion, elle la ressent enfin. Une envie soudaine de prendre un pinceau et de dessiner la scène qui vient de se dérouler sous ses yeux. Une envie de la lui montrer pour qu’Anna comprenne bien ce qu’elle vient de faire. Mais il n’y a pas de pinceau ni de toile. Et Anna reste plantée là, à lui débouler des excuses à la seconde. Des excuses dont elle n’a que faire.  

« CASSES-TOI ! » hurle-t-elle enfin, poussée à bout.

Elle n’est pas amoureuse, elle ne l’aurait jamais été, mais son orgueil est touché et sa fierté en a pris un coup. Et ça fait plus mal qu’elle ne l’aurait cru. C’est ça, ce qu’on ressent, quand on se fait tromper ? Quand on met fin à une relation ? Elle aurait pu s’en passer.

Mains tremblantes, elle les pose sur le mur près de sa fenêtre et soupir lorsque le CRAC habituel se fait entendre. Elle imagine Benoît et Anaïs derrière sa porte, curieux et inquiets, en train d’hésiter à frapper la porte. D’un geste rapide, elle s’empare de sa baguette et verrouille la porte. Elle ne veut pas les voir. Pas maintenant.

Elle passe devant son miroir et d’un plissement de nez, fait repasser ses cheveux d’un noir ébène à son blond naturel.

Comment bien commencer l’été.

▼▼▼

25 juin 2021

« Ensemble plus forts que les puissants. »

Les mots sont imprégnés dans ses rétines.

Les mains dans les poches de son pantalon, Daphné attend que sa mère daigne enfin sortir du Magistral pour qu’elles puissent aller dîner. Ce n’est pas qu’elle a faim, mais si quand même. Sa journée de travail a été épuisante, elle aimerait pouvoir profiter de sa soirée, mais Laure a toujours aimé la faire attendre. Comme pour lui rappeler que son impatience était quelque chose à soigner. Ce sera pour un autre jour.

Elle est pensive devant ces mots à l’ambition clairement révolutionnaire. En soi, les mots sont justes, mais ont-ils suffisamment de poids pour changer les choses ?
Lorsque sa mère la rejoint enfin, Daphné se détourne de l’inscription.

« Quand est-ce que tu nous raconteras enfin l’histoire de ton anoblissement ? »

Elle connaît déjà la réponse à la question, mais la curiosité ne cesse de la ronger et l’inscription sur les murs du Magistral ne font qu’empirer les choses.

« Jamais. »

C’est peut-être mieux ainsi, ceci dit. Au moins, elle peut oublier que sa mère est Cavalière et reprendre le cours de sa vie avec une famille qui pense la même chose qu’elle. Mais que pensent-ils exactement ? Sa mère tourne au coin de la rue, mais avant de la suivre, Daphné observe les mots une dernière fois. Vont-ils changer quelque chose ?
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alors ça c'est ce qu'on appelle un avatar de circonstance :perv: REBIENVENUE sur AA et bon courage pour ta fiche ! si tu as des questions n'hésite pas brille
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N'est-ce pas ? :hehe: Quand je l'ai vu j'ai de suite dit qu'il était parfait :D.

Merci beaucouup brille.
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Erendis Doriath
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Erendis Doriath
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❝ ÂGE : 25 ans
❝ STATUT SOCIAL : reine déchue de son propre royaume, elle n'a plus rien que la pureté de son sang et les échos meurtriers de son nom.
❝ OCCUPATION : étudiante rubissane en dernière année dans le parcours scientifique, présidente du cercle de la rosière.

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Ouech t'es belle Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1571359106 Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1060857654
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Emma Rosier
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Eliza brille Très bel avatar ! :jule:
Bienvenue par ici, en espérant que tu te plairas sur le fo I love you
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Elysée L. Berthelot
You don't mess with LOVE, you mess with the TRUTH.
Elysée L. Berthelot
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❝ CREDITS : Everdeen, Tumblr, Wild Hunger.
❝ DIALOGUES : indianred
❝ ÂGE : Vingt-quatre ans.
❝ STATUT SOCIAL : Petite Noblesse (héritière du Comté d'Anjou).
❝ OCCUPATION : Beauxbâtons, en huitième année. Parcours social et politique. Comice Rubissane et membre du Cercle de la Rosière.

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REBIENVENUE parmi nous Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 3312731127 Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 3312731127
J'adore l'avatar :jule:
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Daphné Delacroix
Daphné Delacroix
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❝ OCCUPATION : Améthysse, 8ème année, parcours littéraire et artistique ; Obédience des Compagnons ; Vendeuse au Lys Dansant

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Wesh Flo, je sais Cool *zbaff*

Merci beaucoup les filles brille Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1729573392.

Je crois que l'avatar va faire l'unanimité c'est chouette :D.

J'ai une première question :dent:. En tant que fille de Cavalier (ou Cavalière, le choix n'a pas été fait encore), serait-elle considérée comme Roturière ou Petite Noblesse ? Vu que c'est pas héréditaire je suppose que c'est roturière ? Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1060857654
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❝ ÂGE : vingt-quatre ans.
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❝ OCCUPATION : neuvième année, écrin de jade, cursus social et politique.

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Effectivement, le titre de cavalier/cavalière n'est pas héréditaire et les enfants sont donc considérés comme des roturiers. I love you
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Juliette de Noblecourt
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Juliette de Noblecourt
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❝ ÂGE : vingt deux ans.
❝ STATUT SOCIAL : noble (duchesse).
❝ OCCUPATION : étudiante rubissan, parcours littérature & art magique.

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SUPER CHOIX D'AVATAR (et d'actrice) (oo) Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1060857654 Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1078141200 je suis impatiente de voir ce que tu vas en faire du coup :ptikeur: :lovehug: BIENVENUE BELLE DAMOISELLE  brille   
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Daphné Delacroix
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Merci pour la réponse Tristan :D.

Et merci Juju brille. Spoiler : Tu prends Océane, tu la vieillis un peu et paf ça fait des chocapics tu as Daphné :dent:.
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Juliette de Noblecourt
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Juliette de Noblecourt
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ouuuh je kiffe ce spoiler.  Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 3584230027 nous faudra un lien, ma belle.  brille  
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Daphné Delacroix
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Ça c'est certain brille. Il ne pouvait pas en être autrement :perv: :D.
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Félicitations & bienvenue
Validation officialisée
J'aime beaucoup ton personnage haut en couleurs  Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 3681568065 J'ai vraiment hâte de la découvrir en RP. Elle est hyper particulière, et en même temps hyper touchante  Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 1683917914 Bienvenue chez toi, amuse-toi bien Daphné ► Je déteste quand la chanson se trompe alors que je suis en train de chanter. 3584230027 La répartition ;
Merveille d’ingéniosité signée de la baguette de Nicolas Flamel, la Fontaine captive l’attention des étudiants qui l’encerclent. De son fond parsemé de mille pierres chatoyantes aux miroitements nacrés de l'eau qui y ondoient sans discontinuer, elle est somptueusement imprégnée de la féérie, la beauté de Beauxbâtons, glorieuse Académie dont on t’a longuement vanté les mérites. Les pierres elles-mêmes, tu le sais, n’ont rien d’anodin : elles sont envoûtées, vouées à accompagner tout au long de leur scolarité les élèves auxquels elles reviendront de droit — de la cérémonie de leur répartition à l’obtention de leur ultime diplôme.
Dans un silence religieux, attentifs aux indications des enseignants, les adolescents observent ton avancée et, d’un pas assuré, tu te soumets à la magie de l'exquise Fontaine. C’est une sensation étrange : l’eau se reflète sur tes traits, elle te sonde, discerne ta personnalité. Au terme d’un moment de méditation, l’une des pierres se détache de ses consœurs et jaillit à la surface. Elle est tienne, symbole de l’écrin auquel tu appartiens désormais : Améthysse. Tu n’as pas le temps de te pencher pour la saisir : sous tes yeux ébahis, l'esprit ancestral de la Fontaine se matérialise. Tu n’en distingues que la fine main, féminine, translucide et faite d'eau, qui te rejoint paume ouverte pour t’offrir sa pierre.

Te voilà officiellement élève à Beauxbâtons.

Et ensuite ?
Félicitations, tu as passé l'épreuve de la présentation avec brio ! Il est temps à présent de penser à quelques points essentiels : il te faut passer par la case fiche de relations [ portoloin ] et, bien sûr, vérifier que ton personnage est correctement répertorié dans les différents registres du forum. Tu peux également nous faire part de tes recherches [ portoloin ] et de tes [ scénario ]. En dehors du rp, tu appartiens désormais à l'équipe phénix  : pour pimenter l'ambiance, rien de tel qu'un petit jeu de compétition, rapportez le plus de points à votre équipe afin de profiter de petites surprises, plus d'informations par ici [ portoloin ]. Pour finir, n'hésite pas à profiter des actualités et de la technomagie [ portloin] mise à ta disposition.

En cas de besoin, le staff se tient à ta disposition. Amuse-toi bien !
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