ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde.

Anthéa Louise Buffenoir

Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité.

Carte d'identité NOM, PRÉNOM(S) • BUFFENOIR, Anthéa Louise
AGE, NAISSANCE • 21 ans, née un 2 janvier 2001, au Puy-en-Velay
NATIONALITÉ • Française pure souche
ASCENDANCE • Humaine
TITRE • Anthéa est la fille cadette de Réjéan de Rouvière et Céleste Buffenoir, qui sont compte et duchesse d’Auvergne-Rhône. Elle fait donc partie de la noblesse de France
ANNÉE D’ÉTUDE ET CURSUS • La jeune fille est actuellement en sixième année, elle s'est orientée vers le superbe parcours maitrise de la magie, qui correspond à ses attentes
JOB ETUDIANT • Théa est trop prise par le Quidditch, qui est sa passion première, elle n’exerce donc aucun job étudiant (et elle n’en a pas besoin)
RESPONSABILITÉS, ACTIVITÉS PARASCOLAIRES • Anthéa est membre de l’une des équipes de Quidditch de Beauxbâtons, une activité qu’elle prend très à coeur car elle espère un jour, devenir joueuse professionnelle
ECRIN • choix 1 : (Rubissan), Anthéa est une fille du feu. Elle fait les choses avec passion, avec amour, avec fougue et sait pertinemment que son principal défaut reste son impulsivité. Elle ne sait pas se maîtriser, elle parle souvent avant d’agir, le regrette parfois, mais là voici comme elle est. A prendre ou à laisser ; avec ses qualités et défauts
Choix 2 : (Améthysse), il faut le savoir, malgré le feu qui brûle en elle, Anthéa est aussi une jeune femme créative et courageuse, qui mène au quotidien, un combat contre ceux qui critiquent sa famille. A sa façon, elle est une artiste, maniant l’Art du vol mieux que quiconque. C’est cette seule passion, qui arrive à apaiser ses tourments
PATRONUS • Le patronus de Théa prend la forme du renard. Si cet animal est associé à la figure du farceur ou même de l’arnaqueur, ce ne sont pas des traits que l’on prête à la jeune femme. La symbolique du renard va plus loin. Il réunit également la sensibilité, l’intelligence, l’art de voir à travers la tromperie et l’aptitude à toujours trouver son chemin
GROUPE • Haute noblesse

Le protocole Anthéa est la petite dernière de la famille Buffenoir. Fille de la duchesse et du compte d’Auvergne-Rhône, elle sait qu’elle a des obligations quant à ton statut, quant à sa position. Mais ce n’est pas pour autant que la jeune femme se laisse faire. Tempérament de feu, têtue, rebelle sur les bords, elle est loin de la fille de bonne famille qui devrait être bien éduquée, au grand drame de ses parents. Pourtant, elle cache une grande sensibilité, qui lui échappe parfois.

Depuis son plus jeune âge, Anthéa rêve de devenir joueuse de Quidditch professionnelle. Membre d’une équipe au sein de Beauxbâtons, elle prend son rôle de batteur très à coeur. Bonne élève, elle est plutôt du genre solitaire. En réalité, elle souffre énormément du regard des autres, ceux qui jugent constamment la famille Buffenoir et la mettent plus bas que terre. Mais elle se doit de riposter.

Heureusement, Anthéa peut compter sur le soutient de ses proches. Sa confidente et plus proche amie est la belle Elysée Berthelot qu’elle connait depuis l’enfance mais elle apprécie aussi la compagnie d'Erendis Doriath. Depuis quelques mois, après quelques différends, elle fréquente également Narcisse Boisbleau. Ils jouent sur les sentiments, se haïssant publiquement alors que la vérité est toute autre.

Les notes de la duchesse fière, têtue, intrépide, drôle (à ses heures perdues), sarcastique, sensible (mais jamais devant autrui), dure, émotive, ambitieuse, attachante (quand on la connaît), peu bavarde, narcissique, compétente, courageuse, critique, déterminée, digne de confiance (une fois passé le stade de l’amitié), discrète, infatigable, minutieuse, noble, observatrice, passionnée, polie (parfois), rusée, sincère, sportive, tenace, autoritaire, casse-cou, hautaine, méfiante, mélancolique Anthéa est dingue de Quidditch, tout le monde le sait. Cette passion reste alors la plus grande incompréhension de ses parents. Elle a toujours aimé, et espère sincèrement y dédier une partie de sa carrière. Quand elle joue, elle peut être une vraie peste. Elle déteste perdre, et déteste encore plus se sentir responsable d’une défaite. Dans ce genre de situations, mieux vaut ne pas lui adresser la parole avant quelques heures. • La jeune Buffenoir a un don pour la chanson. Elle a une jolie voix, ce que ses parents et ses professeurs lui ont répété de nombreuses années. Mais têtue comme elle est, devant l’admiration de ses parents, elle a tout abandonné. Elle se veut indépendante, et fait tout pour être différente de la fratrie. • Quand Anthéa était petite fille, elle sortait très souvent en douce, ce qui finissait toujours par se savoir. C’est son frère aîné qui prenait sa défense, ce qui lui valait tous les reproches du monde de la part de sa cadette. Il n’a jamais vraiment compris ce mépris mais ce qu’il ne sait pas, c’est que Théa lui est reconnaissante. Sous ses airs hautains, elle a pourtant un grand coeur. • La plus jeune des Buffenoir n’a jamais eu d’histoires sérieuses avec les garçons. Elle se sait observée par la moitié de l’école (tous les Buffenoir le sont) et ne veut en aucun cas être au coeur des polémiques, surtout pour des histoires de coeur. • Anthéa a de longs cheveux blonds. Elle prend bien soin de sa crinière indomptable, même si elle sait que cela peut paraître tout à fait superficiel. Mais elle est toujours très bien habillée, maquillée et coiffée, tout simplement parce qu’elle tient à son image. Elle veut montrer à tous ceux qui pensent que les Buffenoir sont ruinés et finis, qu’ils se trompent. • Anthéa ne supporte pas les préjugés. Et malheureusement, les élèves de Beauxbâtons en ont des tonnes au sujet des Buffenoir. Celui qui lui a fait le plus mal concerne bien sûr sa mère, une vieille histoire dont elle ne veut plus jamais entendre parler. Elysée s’en voudra sans aucun doute toute sa vie, mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et si la jolie brune s’est ralliée à la cause des Buffenoir, nombreux sont ceux qui commencent à le faire. C’est dans ces moments que Théa peut compter sur ses amis qui sont très peu, il faut le reconnaître. • Rares sont ceux qui ont vu Anthéa Buffenoir sourire. Pour la plupart, elle n’est qu’une petite peste. Pourtant, quand elle connaît bien, elle est une toute autre personne. Elle aime plaisanter, s’amuser et rire. Mais il ne faut jamais s’arrêter à une première impression. Beaucoup pourraient être surpris par la blondinette. • Quand Anthéa avait seize ans, ses parents ont organisé une réception un soir d’été. Attirée par le punch servi au buffet, elle a bu un verre, puis deux, puis trois. Elle a rapidement commencé à se sentir à l’aise, ce qui lui ressemble peu et a attiré le premier garçon de son âge un peu mignon, dans un coin reculé de la maison. Les choses auraient pu aller plus loin qu’un simple baiser, si sa soeur aînée ne les avait surpris. Anthéa n’a jamais eu aussi honte de sa vie. • Petite, Anthéa se souvient d’avoir trouvé un renard dans le jardin. Amie des bêtes, elle a fait des pieds et des mains pour pouvoir le garder. Ses parents ont refusé. Elle leur en a énormément voulu quand le pauvre animal, deux jours après, a été retrouvé mort de faim. • La jeune Buffenoir n’apprécie pas forcément son statut de noble. Elle pense parfois que les choses auraient été plus simples si elle n’avait été qu’une petite roturière. • Anthéa ne fait pas facilement confiance. Ses amis se comptent sur les doigts d’une main et se sont les seuls qui ont du crédit à ses yeux. • La jeune femme rêve de voyager. Parfois, elle aimerait tout quitter et connaître le monde, seule ou accompagnée, cela n’a que peu d’importance. Elle voudrait faire de nouvelles rencontres, dans des pays inconnus, là où elle ne serait pas obligée de faire attention à qui elle est ou ce qu’elle dit. Elle pourrait changer et ce concept lui plaît. • Anthéa est une énigme à elle seule.
L'écrivain anonyme PSEUDO / PRÉNOM • Liquorice wand, alias Chloé ÂGE • 27 ans. PRÉSENCE • 4 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM • Anciennement Petrónella, puis je suis VIP moi, je connais un membre du staff quoi, hihi. COMMENTAIRE(S) • Forum magnifique, annexes superbe, on a attendu le retour de AA comme Noël ❤︎AVATAR • Gaia Weiss. CREDITS • Bazzart, principalement. MOT DE LA FIN • Prout.

Les allégories princières

Les rêves, les désirs et les espoirs sont les étoiles de nos vies.

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La porte s’ouvre dans un bruit sourd, la gouvernante fait irruption dans la chambre encore baignée dans la pénombre et ouvre les rideaux pour inonder la pièce des quelques rayons de soleil de cette douce journée de printemps. Puis, elle s’immobilise et soupire. Habituellement, la jeune Buffenoir se fait entendre et ses protestations réveillent en un rien de temps, les chambres voisines. Mais ce matin, pourtant, pas un bruit. La gouvernante si dirige à pas feutrés vers le lit et en tire les draps, découvrant le traversin positionné en travers du matelas. Elle lève les yeux au ciel, offusquée. La cadette de la fratrie a toujours eu de la suite dans les idées. La vieille femme pince les lèvres. « Que vais-je dire à madame ? », marmonne-t-elle. Effectivement, cela fait trois fois cette semaine, que la jeune Anthéa disparaît à l’aube et manque à ses leçons d’éducation. Ce tempérament impétueux la perdra.

De son côté, la jeune femme est déjà à quelques kilomètres de la maison familiale. Elle aime être seule, et pratiquer le Quidditch. Du haut de ses onze ans, elle est assez indépendante et débrouillarde, il faut dire, bien loin d’être aussi obéissante que ses aînés. Alors qu’on lui promet un avenir au sommet, elle semble réaliste. Elle est fière de sa famille, mais elle sait ô combien les Buffenoir sont critiqués. Elle entend parfois des murmures, sur leur passage, mais garde la tête haute. Fidèles à l’honneur, comme le lui ont répétée ses parents maintes fois. Elle balaye ces pensées d’un geste de la main et enfourche son balai. Elle se sent libre, quand elle vole. Elle se sent puissante. Et il faut dire ce qui est, elle a un vrai don pour le sport sorcier. Alors peu importe le programme que ses parents avaient prévu pour elle aujourd’hui, elle ne fera que ce qu’elle veut une fois de plus. Et quand elle se décide enfin à rentrer, trempée et recouverte de boue, il est déjà midi passé.

La main vient frapper son visage une première fois. PAF ! Pourtant, elle ne vacille pas. Son père est rouge de colère, tout en se contenant, comme il le fait toujours. Il faut penser à son image de patriarche après tout. « Père, elle — », commence son frère pour sa défense. « Tais-toi ». Anthéa ne dit rien. Elle sait que son père n’est pas une personne violente, il est même un homme relativement bon. Mais il se doit de se faire respecter et la jeune Buffenoir a tout de la petite peste capricieuse qu’il serait judicieux de redresser au plus vite. Il en va de la réputation de la famille. Des traces de boue se forment tout autour de la petite sorcière. Elle soupire. Si la gouvernante ne l’avait pas trahie (en vérité, elle était inquiète et n’avait pas cherché à ameuter le comte et la duchesse en criant son nom quand elle avait refait surface), elle aurait eu le temps de monter se changer et de redescendre, afin d’écouter en se contentant d’acquiescer parfois, les remontrances de ses parents. « Anthéa, tu sais que tu me manques de respect », ajoute son père. Elle fait un léger mouvement de tête. Oui, elle le sait. Bien sûr qu’elle le sait. Mais elle ne peut pas le lui dire. Elle jette un regard en direction de ses aînés. Sa soeur semble remontée. Elle est en vacances pour quelques jours à la maison et se serait sans doute passée de cet épisode fâcheux. La jeune Buffenoir tente une simple explication. Les mots sonnaient mieux informulés. « C’est plus fort que moi, le Quid — ». PAF ! « Assez », siffle son père. La duchesse pose une main bienveillante sur son épaule et le comte se laisse tomber dans un fauteuil. Il fait un geste de la main, afin de chasser tout le monde de la pièce. Anthéa serre son balai un peu plus fort et quitte le bureau. Lorsque les portes de referment, elle se dirige vers les escaliers. « Tu dois cesser de te montrer impertinente, Théa ». La petite sorcière se retourne vers son frère. Après tout, il ne veut que son bien. Elle déglutit. Elle a parfois l’impression d’être incomprise dans sa propre maison. Elle ne cherche que la gloire pour les Buffenoir. Elle veut faire taire les mauvaises langues, pour de bon. Elle sait que son don pour le Quidditch pourrait lui ouvrir des portes par la suite. Elle veut briller. Alors, elle se contente de hausser les épaules. « Tu n’avais pas besoin de prendre ma défense. Je peux me débrouiller seule, je n’ai besoin de personne ». Mais elle sait que c’est faux. Seulement, elle est trop têtue pour lui présenter des excuses. Alors, elle tourne les talons et monte les marches, deux par deux. Quand elle referme la porte de sa chambre, elle se laisse glisser sur le sol et enfouit son visage dans ses mains.

A l’avenir, elle se promet d’être plus obéissante. Les Buffenoir restent soudés. Honori Fidelis.

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« Ce soir, Anthéa, je compte sur toi », lui souffle le comte Réjéan de Rouvière. Son coeur bat la chamade. Elle se sent flattée. Il est assez rare que son père lui confie une mission, si elle peut ainsi dire. Lui qui est parfois si distant. Elle ne remet pas en doute son éducation, bien au contraire, car elle sait qu’elle lui a donné du fil à retordre. Une année a passé depuis le fâcheux incident, dans le bureau. Des mois durant lesquels Anthéa a pris sur elle, afin d’enfouir ses émotions. Elle n’oublie pas qui elle est, non mais elle ne doit pas confondre fierté et condescendance. Du moins, elle doit apprendre à répondre avec tact, avec finesse et non avec son coeur. Elle sourit timidement à son père. « Oui, père ». Elle se tourne vers sa mère, belle comme le jour. Pourtant bien des gens pourraient une fois de plus, se rire de la situation. Les Buffenoir ne roulent pas sur les gallions et ils sont bien obligés de faire avec. Leur accoutrement n’est parfois pas à la hauteur des autres familles. Mais pour Anthéa, ses parents sont et seront toujours irréprochables. Les deux femmes échangent un regard. De voyage dans le comté d’Anjou pour une semaine, la famille se rend chez les Berthelot, dont la comtesse est une vieille amie de Céleste. Arrivés devant la maison familiale, ils sont accueillis par des domestiques.

La maison est jolie, très différente de la leur, mais il est certain que la maîtresse de maison à beaucoup de goût. « Céleste ! », s’exclame-t-on. La duchesse d'Auvergne se dirige à grands pas vers une femme élégante et lui saisit les mains. Elles sont visiblement ravies de se voir. Pourtant, aussi loin que peut s’en rappeler la jeune sorcière, sa mère n’a jamais parlé d’une amie. Elle l’imagine aisément à Beauxbâtons, entourée de la noblesse, partageant le quotidien d’autres femmes avec qui elle a pu pendant ces dernières années, entretenir une correspondance. « Lucille, mon amie, vous n’avez pas changé », dit-elle alors avec bienveillance. De nouvelles formules de politesse, de ce genre qui agacent profondément Anthéa. Mais elle a promis ce soir. Sa mère leur fait mine d’approcher, ses aînés et elle. Tous s’exécutent. Si sa soeur et son frère savent se comporter en société (ils peuvent sourire pendant des heures, sans même prendre une crampe), elle est bien moins à l’aise à cet exercice. « Oh, et voici Anthéa j’imagine. Il y a quelqu’un que je voudrais te présenter, ma chère ». Timidement, elle se courbe afin de saluer la comtesse et ne bouge pas quand elle voit arriver une jeune fille d’à peine quelques années de plus qu’elle. Cette dernière est plus petite qu’elle, brune aux yeux marrons, un teint pâle mais elle est aussi jolie comme un coeur, expression que sa gouvernante emploie assez fréquemment — sauf pour la qualifier, il en va de soi. « Voici Elysée, ma fille. Elysée, voici Anthéa ». A son tour, Elysée fait une révérence et esquisse un sourire. Elle est bien élevée, ça se voit. Les adultes s’éloignent en riant bruyamment tandis que les deux jeunes filles restent immobiles, à se regarder.

Mais que dire ? La petite Buffenoir a la réputation d’être hautaine, parfois même méprisante mais pour ses parents, le plus important est de rester polie. « Jolie maison », est la seule chose qu’elle trouve à dire. Elle prend sur elle, elle doit faire des efforts après tout. Elysée hausse les épaules. « Je vous remercie », dit-elle. Elles ont le même âge, partagent toutes deux la bourgeoisie et pourtant, ne possèdent pas le même titre. Céleste est duchesse, tandis que Lucille est comtesse. Mais pour Anthéa, c’est à peu près la même chose. Leurs familles sont toutes deux importantes aux yeux de la société. « On peut peut-être se tutoyer, non ? », demande-t-elle à son interlocutrice. « D’accord ». Le vouvoiement la met mal à l’aise. Surtout avec une personne du même âge. Mais elle apprendra qu’en haute société, il est fréquemment employé. Nouveau silence. Les deux jeunes femmes se dévisagent. « Est-ce vrai, ce que l’on dit sur ta famille ? », questionne Elysée. Anthéa reste de marbre. Elle aimerait lui rétorquer de se mêler de ses affaires car après tout, ça ne la regarde pas. Les Buffenoir ont quelques problèmes certes, mais elle déteste que leurs faiblesses soient pointées du doigt. On a tous des faiblesses après tout. Elle se contente de hausser les épaules. Si la petite Berthelot le demande, elle doit bien avoir sa réponse à la question. Et puis, avant de pouvoir se justifier de quoi que ce soit, la brunette ajoute : « Parce que ça n’a aucune importance, à mes yeux ».

Ainsi, Elysée et Anthéa sont devenues amies.

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Tout a vraiment commencé au premier trimestre de son arrivée à Beauxbâtons. Il s’agit sans aucun doute, de l’un des pires souvenirs de Théa. Elle s’en souvient comme si c’était hier.

Elle marche en compagnie de son amie Elysée, dans les jardins, sentant bien les regards de certains élèves, insistant. Elle les entend parfois même rire, sur son passage. D’un naturel rebelle, elle sait que son ancienne elle, irait mettre une bonne raclée à tous ceux qui se moque de sa famille. Oui, mais voilà, elle se trouve maintenant à Beauxbâtons, où bonnes manières et retenue sont les maîtres mots. Elle doit montrer qu’elle sait se conduire en société. Balivernes. « Alors, Buffenoir, tu peux être fière de ta maman », lui dit-on. Elle ne comprend pas. En réalité, que peut-on y comprendre ? Elysée la presse un peu, accélérant la marche. Elle est mal à l’aise, ça se voit. « Dis donc, Buffenoir, sais-tu au moins ce que ta mère a fait pour que tu puisses porter ce pull ? », en dit un autre. Elle fronce les sourcils, s’arrête. Non, vraiment, il serait idiot de perdre le contrôle maintenant. Elle ne doit pas. Elle inspire, expire, inspire, expire afin de reprendre le contrôle. Elle savait dès le départ que ce serait difficile. Elle connaît la réputation de sa famille. Ruinés, dit-on. Elle en a vaguement parlé avec son frère et sa soeur, mais peu importe ce que l’on peut dire, le plus important est de rester digne. « Hé, Buffenoir, tu s … », commence un jeune femme, à peine plus âgée qu’elle. La voici ; la goutte d’eau qui fait déborder le vase. « Je te conseille de la fermer, sinon je te fais bouffer le peu de cervelle qu’il te reste », aboie Anthéa. Elle lâche le bras de son amie, et court, aussi loin qu’elle le peut.

Elle ne sait pas combien de temps elle reste cachée. Elle n’a pas pleuré, parce qu’elle n’en a pas envie. Non, elle a juste serré les poings si fort, que ses ongles ont fait des marques rouges dans ses paumes. Elle a très vite saisi la rumeur, celle qui dit que pour les habiller (son frère, sa soeur et elle, vous savez bien, ces pouilleux de Buffenoir), la duchesse a du se prostituer. Elle est en colère, tellement en colère. Dans sa vie, elle aura entendu des personnes plaindre sa famille. Oui, il est triste pour des membres de la noblesse de finir si bas, par la faute d’un seul homme. D’autres encore, auront de l’empathie et de l’admiration. Les buffenoir, jamais ne tombent. Mais de ceux qui détestent les siens, elle n’aura jamais entendu pareils mensonges, des mensonges qui salissent ses parents.

« Tu es là ». Anthéa ne prend pas la peine de se retourner vers Elysée. Elle imagine que son ami a dû la chercher à travers Beauxbâtons. Peut-être a-t-elle même de la peine pour elle. Pourtant, sans la regarder, la jeune Buffenoir sait. Elle se doute. « C’est toi qui a fait ça ? », demande-t-elle. Silence. Elysée est tendue. Elle soupire et fait quelques pas vers son amie. Théa imagine qu’elle va essayer de se justifier. « Oui », avoue-t-elle. Il n’y a rien de pire que de se faire poignarder en plein coeur par ceux que l’on croit connaître. Les deux jeunes filles se côtoient depuis plus de trois ans maintenant. Il n’y a pas de mot, pas de geste. « Mais je ne voulais pas en arriver là, crois-moi. Mes paroles ont été déformées, je — Ce n’était que de la jalousie, je suis sincèrement désolée ». Elle regrette, et elle peut. Il est inutile de l’enfoncer, elle doit être assez mal comme ça. Sans un mot, Anthéa se relève. Elysée semble ne pas en croire ses yeux. Alors qu’elle l’a dépassée de quelques mètres, la cadette des Buffenoir tend la main en direction de son amie. La brunette se dirige vers la jolie blonde et la saisit. Elle la presse, doucement pour exprimer une fois encore sa gêne. Toutes deux se dirigent vers la bâtisse principale, prêtes à affronter les mauvaises langues. Et puis, à quelques mètres de croiser les premiers élèves, Anthéa murmure quelques mots. « C’est bien la dernière fois que tu salis mon nom, Elysée ou sinon, tu le regretteras amèrement ».

Ce que Théa ignore, c’est que son amie a pris sa défense et qu’elle le fait désormais à chaque fois qu’on ose s’en prendre aux Buffenoir. Honori Fidelis prend tout son sens.

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« Qu’est-ce qui te différencies des autres ? ». Balai en main, regardant ses interlocuteurs, elle réfléchit. Anthéa a toujours aimé le Quidditch, et elle s’entraîne depuis des années pour être la meilleure. Mais ça veut tout dire et rien dire à la fois. Il y aura toujours meilleur que nous, on sera toujours meilleur que quelqu’un. Alors, elle ne sait pas vraiment quoi répondre. Pour elle, le plus important est de jouer en équipe, de faire partie d’un tout. Le reste, ce n’est que du bonus. Être apprécié, être adulé, être acclamé. Elle ne cherche pas à être celle qu’on regarde à tout prix, pour qui l’on vient lors d’un match, non, elle veut être elle-même, libre. Elle hausse les épaules et répond finalement avec le coeur, fidèle à elle-même. « Rien. Je vaux ce que je vaux et si vous me prenez, c’est avec mes défauts et mes qualités. Si vous aimez tant mieux sinon, tant pis ». Ils se regardent, penauds. Ils sont trois : un fille, deux garçons, des élèves qu’elle a certainement croisé à Beauxbâtons. Anthéa déglutit. Elle espère que sa réponse saura leur donner satisfaction. Elle a été sincère. Même si elle sait qu’elle a le niveau.

« Attrape », lui dit le premier garçon. Il lui lance une batte et s’envole. La jeune Buffenoir la réceptionne et monte sur son balai, à son tour. Elle ne met que quelques secondes à rejoindre le joueur. Les deux autres membres de l’équipe arrivent également à leur niveau et lui expliquent brièvement ce qu’ils ont prévu. Ils vont échanger quelques passes, pendant que Théa se charge des cognards, une manière pour eux de voir ce dont elle est capable. Mais elle a fait ça des centaines de fois, ça ne devrait pas être trop compliqué. Elle donne tout ce qu’elle a. Elle vole, elle tire, elle cogne, sans ne jamais manquer ses cibles. Elle est très concentrée, montre le meilleur de son jeu et descend finalement en piquée, regagnant le terrain et posant enfin les pieds sur le sol. Son moment de gloire est terminé. Elle attend le verdict.

Les trois joueurs se regardent en souriant. Anthéa, elle, est impassible. Elle tient fermement la batte, comme si sa vie en dépendait. « Tu te débrouilles bien, lui confie l’un des garçons, très bien même ». Elle ne bouge pas, ne sourcille pas, en fait c’est à peine si elle respire. Mais de ce qu’elle comprend, elle a été plutôt convaincante. Elle n’avait pas vraiment de doute sur la question mais avec ce que l’on dit sur sa famille, elle craignait que les membres de l’équipe la rejettent. Elle est heureuse de constater qu’ils ne sont pas aussi idiots que les autres. « Je commence quand ? », dit-elle, ce qui les fait rire tous les trois. Ils ont le don de faire durer le suspens. Mais Anthéa n’est pas très à l’aise avec les autres, elle n’a pas la même façon de plaisanter, de rire, ni même de communiquer (ce qui lui vaut en grande partie sa réputation, certes) et voudrait maintenant retourner à son dortoir. Son interlocutrice récupère la batte et lui glisse un « Nous n’avons jamais dit que tu étais acceptée », en souriant. Elle a raison. Mais pourtant Théa sait qu’ils ne pourront désormais plus se passer d’elle. Ils semblent avoir apprécié sa manière de jouer, ils ont besoin d’elle dans l’équipe.

« Et si on faisait un nouvel essai, samedi ? », lui demande le garçon. Elle hausse les épaules. Refuser serait la décision la plus audacieuse. Mais elle n’a pas envie de passer à coté de cette chance. Rentrer dans cette équipe, c’est ce dont elle rêve depuis des mois. Elle fait mine de réfléchir. « D’accord. Même si, au fond, je sais que vous avez d’ores et déjà pris la bonne décision ». Et puis, encore une fois fidèle à elle-même, elle s’éloigne à grands pas du terrain ; terrain qu’elle reverra désormais régulièrement en tant que batteur.

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PAF ! Le poing de Théa s’abat sur la mâchoire de son interlocuteur, avant que ce dernier n’ait eu le temps de comprendre ce qui se passe. Elle saisit Narcisse par le col avec une violence qu’elle ne connaissait pas, et le force à la regarder. Il est allé trop loin. Il a dépassé les bornes. « Va te faire voir, d’accord ? », lui dit-elle avec affront. Et puis, elle le lâche et tourne les talons. Elle ne prend pas la peine de regarder les autres joueurs, elle sait qu’ils la jugeront forcément. Elle se doute que les critiques vont fuser, parce que c’est une Buffenoir et qu’on ne peut pas s’empêcher de les enfoncer. Mais Anthéa est prête.

Une fois éloignée du terrain, des joueurs, des élèves, elle se laisse tomber sur le sol, dans un coin des jardins, et sombre. Les larmes roulent sur ses joues, tels des diamants mal taillés, venus lui écorcher la peau, sans qu’elle ne puisse les arrêter. Les paroles de Narcisse résonnent en boucle dans sa tête, et elle aimerait être plus forte, plus courageuse, et lui tenir tête. Elle qui se veut si froide habituellement, elle a perdu pied devant tout le monde. La jeune femme déteste ça. Elle ne peut pas accepter d’être faible, parce que ce serait le début de la fin, parce que ce serait accepter sa condition. « Est-ce qu’on doit te garder ou est-ce qu’on attend encore de voir l’étendue de ton inutilité ? », l’entend-t-elle lui dire. Jusque là, Anthéa n’a jamais pris la peine de se remettre en question. Elle est douée pour le Quidditch, elle n’est jamais allée chercher plus loin. Mais peut-être a-t-il raison, peut-être n’est-il pas le seul à penser qu’elle est un poids pour cette équipe. « Anthéa ? », résonne la voix de son amie Elysée, dans les jardins. Elle la connaît bien, elle sait où la trouver, à chaque fois. La jolie blonde ne répond pas, elle se contente de lever la main, la faisant dépasser des fourrés dans lesquels elle est cachée. La brunette s’accroupit et la regarde. « On ne parle que de toi, sur le terrain ». Anthéa soupire, mais son amie lui lance un sourire triomphal. Ce n’est pas un jeu pourtant. Il lui a brisé le coeur. Il l’a mise plus bas que terre, et elle ignore encore si elle réussira à se relever. Elle n’est pas aussi forte qu’elle ne le pensait.

« Théa, regarde-moi. Il a eu ce qu’il méritait ». Elle n’a pas tord. Pourtant, la jeune Buffenoir sait que son amie n’est pas en mauvais terme avec Narcisse, mais il a parfois besoin qu’on le remette à sa place. Sur ce point, elles ne peuvent être qu’en accord. Anthéa a tendance à penser qu’il agit comme un petit connard prétentieux mais elle le garde pour elle, comme elle le fait toujours. « Il ne suffit pas de coucher avec la moitié de l’équipe pour prétendre à ce que l’on te respecte ! », une parole qui ne passe pas. La blonde serre les dents et détourne le regard. Elle soupire. « Allons, tu ne vas pas rester cachée ici toute la journée, tu vaux mieux que ça », l’encourage Elysée. C’est vrai. Elle ne doit pas penser aux répercutions qu’auront ces paroles sur sa vie à Beauxbâtons. Elle sait qu’il faudra sans doute plusieurs mois avant que tout le monde oublie cet incident mais elle se montrera plus intelligente, elle frappera là où ça fait mal si on ose lui en parler. Elle esquisse un sourire, sèche ses larmes et se relève. Elle est Anthéa Buffenoir, après tout. Elle n’a peur de personne.

Elle secoue sa chevelure dorée et se tourne vers Elysée, qui pose une main rassurante dans son dos. « Tu devrais voir sa tête, ça vaut le détour », conclue Anthéa.

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Les deux inséparables sont allongées sur le lit d’Elysée, pieds contre le mur, mangeant des sucreries. Le weekend est un moment de détente pour elles, et elles apprécient passer du temps toutes les deux, et ne plus penser à rien d’autre qu’à elles. Finis les cours, les obligations, elles peuvent relâcher la pression quelques heures. Si les demoiselles sont proches, elles ont également quelques secrets bien gardés, comme qui fait chavirer leur coeur, par exemple. Elles restent assez discrètes à ce sujet l’une comme l’autre. Ce n’est pas qu’elles ne se font pas confiance (quoi qu’après l’épisode fâcheux remontant à quelques années en arrière, Anthéa se méfie, même des meilleurs) mais il semble que toutes les deux aient souffert pour diverses raisons, les poussant à ne pas trop en dire. Pourtant, ce jour-là, les choses vont changer.

« Tu crois qu’un jour, j’aurai le droit au bonheur, moi aussi ? », commence Elysée. Théa se redresse, intriguée par cette question. Elle ne doute pas une seconde que la jolie brune aura une belle vie, bien entourée, au sommet lorsque le moment sera venu. Mais sans doute a-t-elle une idée bien précise, une personne avec qui elle aimerait partager ce futur. La blondinette hausse les épaules. « Pourquoi est-ce que tu me demandes ça ? ». A cet instant, Elysée est prête à tout dire à son amie. Elle qui n’aime pas parler de sentiments, elle qui prétend n’aimer personne, elle qui se veut mauvaise pour éloigner tous ceux qui osent s’approcher de trop près. En réalité, les subterfuges de la jeune Berthelot sont simples : elle a peur de se brûler les ailes. « Est-ce que … Tu es amoureuse, Ly ? », demande simplement Anthéa. Visiblement, son amie est mal à l’aise. Elle regretterait presque d’en avoir trop dit paraît-il, d’avoir posé la question. A son tour, elle se redresse. Les deux jeunes filles se regardent quelques secondes, sans oser prononcer le moindre mot. « Allez, c'est facile ... Tu n’as même pas un indice ? », lui demande Elysée. Théa fait mine de réfléchir. Bien sûr, qu'elle sait. Le Prince. Depuis que ce dernier vit sa première relation amoureuse, la jolie blonde a remarqué que le tempérament jaloux de son amie, reprend le dessus. Elle semble éteinte. Elle soupire et déclare, sur un ton ennuyé. « Je suis désolée », ce que comprend tout de suite Elysée. Oui, elle est désolée que celui qui fait battre le coeur de sa meilleure amie soit trop naïf pour comprendre qu’elle l’attendait depuis le début. Elysée a un sourire triste et attrape une poignée de friandises.

« Et toi ? », enchaîne la brunette. Jusque là, Théa a toujours pris grand soin d’éviter de parler de ça. Elle a fréquenté des garçons mais jamais rien de bien sérieux. Elle déglutit. Elle ne préfère pas en parler. Il faut savoir que la petite Buffenoir a une réputation à tenir. Elle est froide, méprisante, agaçante même et a la fâcheuse tendance de détester tout le monde. Tout le monde, sauf lui. Narcisse est entré dans sa vie comme un ouragan. Si les deux jeunes gens passent leur temps à se repousser ou bien à jouer à chien et chat, certains de leurs comportements sont pour ainsi dire, étranges. « Je … ». Tout a commencé quand le garçon l’a attaqué dans les vestiaires, après un match. Terrible et violent, il a pourtant pris la défense de Théa quand les autres ont décidé de suivre l’exemple. Il a séché ses larmes quand sans le comprendre, la jeune fille a fondu en larmes après son départ de l’équipe de Quidditch. Et que dire des heures prises sur son temps libre, à aider la blondinette à maîtriser de nouvelles techniques pour son poste de batteur ? Petit à petit, la colère a laissé la place à un nouveau sentiment. Et son coeur qui bat si fort quand ils sont ensemble, la rend faible. « Si je te dis qu’entre l’amour et la haine, il n’y a qu’un pas ? », demande Anthéa. Il ne faut que quelques secondes à Elysée pour comprendre. Et soudain, les deux amies explosent de rire.

Théa pousse un soupir qui en dit long. La situation ne pouvait pas être pire. Et pourtant.

Bienvenue, amour de ma vie ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 1078141200

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T'es belle, my love ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 3584230027

Bienvenue

Je ne sais pas qui est la jeune femme sur ton avatar mais omg c'est une beauté fatale ! I love you

Invité

WELC'HOME

je plussoie les filles, je ne connais pas ta belle mais waouh ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 3584230027

bon courage pour ta fiche !

Ooh, merci les filles ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 3584230027

Elle joue dans Vikings (et aussi dans Les Profs 2, mais chut) ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 1588408449

HAN t'as pris Gaia en plus, magnifique ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 1060857654

Hon, merci ma belle, vivement le RP avec toi ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 2732716824

arrête les films "les profs", c'est marrant je me disais bien en plus que cette bouille m'était familière.
BIENVENUE SUR AA

Ahah non mais en plus j'ai bien aimé aussi :dent:

Merci ma belle ! J'espère qu'on aura un lien hein ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 1060857654

PS : Je termine ma fiche demain, je rentre ce soir de voyage :woot:

J'en profite pour mettre mon petit grain de sable pour te dire que OMG J'AIME TELLEMENT ANTHÉA brille

Les anecdotes sont parfaites et l'histoire est tellement intrigante ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 2732716824

J'ai hâte de la voir en action la petite :jule:

Tékaté meuf, Cisse va pas rester habillé longtemps ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 322713977

Mouahah, jotem, vite vite, le RP I love you

Félicitations & bienvenue

je t'aime, sisterLa répartition ;

Merveille d’ingéniosité signée de la baguette de Nicolas Flamel, la Fontaine captive l’attention des étudiants qui l’encerclent. De son fond parsemé de mille pierres chatoyantes aux miroitements nacrés de l'eau qui y ondoient sans discontinuer, elle est somptueusement imprégnée de la féérie, la beauté de Beauxbâtons, glorieuse Académie dont on t’a longuement vanté les mérites. Les pierres elles-mêmes, tu le sais, n’ont rien d’anodin : elles sont envoûtées, vouées à accompagner tout au long de leur scolarité les élèves auxquels elles reviendront de droit — de la cérémonie de leur répartition à l’obtention de leur ultime diplôme.
Dans un silence religieux, attentifs aux indications des enseignants, les adolescents observent ton avancée et, d’un pas assuré, tu te soumets à la magie de l'exquise Fontaine. C’est une sensation étrange : l’eau se reflète sur tes traits, elle te sonde, discerne ta personnalité. Au terme d’un moment de méditation, l’une des pierres se détache de ses consœurs et jaillit à la surface. Elle est tienne, symbole de l’écrin auquel tu appartiens désormais : Rubissan. Tu n’as pas le temps de te pencher pour la saisir : sous tes yeux ébahis, l'esprit ancestral de la Fontaine se matérialise. Tu n’en distingues que la fine main, féminine, translucide et faite d'eau, qui te rejoint paume ouverte pour t’offrir sa pierre.

Te voilà officiellement élève à Beauxbâtons.
Et ensuite ?

Félicitations, tu as passé l'épreuve de la présentation avec brio ! Il est temps à présent de penser à quelques points essentiels : il te faut passer par la case fiche de relations [ portoloin ] et, bien sûr, vérifier que ton personnage est correctement répertorié dans les différents registres du forum. Tu peux également nous faire part de tes recherches [ portoloin ] et de tes [ scénario ]. En dehors du rp, tu appartiens désormais à l'équipe licorne : pour pimenter l'ambiance, rien de tel qu'un petit jeu de compétition, rapportez le plus de points à votre équipe afin de profiter de petites surprises, plus d'informations par ici [ portoloin ]. Pour finir, n'hésite pas à profiter des actualités et de la technomagie [ portloin] mise à ta disposition.

En cas de besoin, le staff se tient à ta disposition. Amuse-toi bien !

Gnii, validée par la bestah brille

Merci, honey, love you ANTHÉA ✿ Tu seras pour moi unique au monde. 3584230027