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| soleil amer (Maxence)Vers les étoiles, à travers les difficultés | |
| Maxence Beauregard ❝ HIBOUX : 604 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3760 ❝ MIROIR : Evan Peters ❝ CREDITS : electric bird. ❝ DIALOGUES : crimson ❝ ÂGE : vingt-six ans ❝ STATUT SOCIAL : roturier et fier de l'être ❝ OCCUPATION : détective privé, anarchiste à ses heures perdues
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| Maxence Pelléas Beauregard Et mes rêves se brisent sur tes phalanges Aaron
Carte d'identité NOM, PRÉNOMS • Beauregard, un doux nom qui fait sourire, qui n'inspire aucune crainte, juste une envie de scruter mes deux yeux noirs, pour savoir s'ils méritent un tel compliment. Certains trouvent la chaleur dans mon regard, d'autres n'y voient rien. Peu importe, ce n'est qu'un nom. Maxence, un empereur romain qui brille par son manque d'envergure, auto-proclamé Prince Invincible, ce prénom me fait bien rire, mais je le porte avec panache. Pelléas, le Roi Pêcheur, gardien du Saint-Graal, rien que ça. Mes parents ont le sens du théâtral. Ce roi aux jambes meurtries, incapable de se mouvoir seul. La grande ironie. AGE, NAISSANCE • Né le 8 février 1996 dans le duché de Lorraine, je compte à présent vingt-six années d'existence. NATIONALITÉ • J'appartiens au peuple français, il n'y a guère de doute là-dessus, mes ancêtres y ont toujours vécu. La France est ma patrie, et je la défendrai de ceux qui s'en croient les maîtres tout-puissants. Une France libre et égalitaire, c'est de cela dont je rêve. ASCENDANCE • Humaine. Mais quelle importance ? Les humains sont mieux que les autres, sérieusement ? TITRE • Le titre de mon bouquin ? Pourquoi la noblesse ne devrait pas exister. Je ne suis qu'un roturier, comme il le dit si bien. Et j'aime beaucoup ça. MÉTIER • Anarchiste. Quoi, c'est pas un métier ? Je me suis improvisé détective privé en sortant de l'école, parce que je ne pouvais pas travailler chez des vendus à la monarchie et que j'aime bien fouiller dans le linge sale des autres. ANCIENNE ECOLE/ANCIEN ÉCRIN • Je suis allé à Beauxbâtons, comme tout sorcier français, et j'étais chez les Rubissan, le révolutionnaire un peu trop passionné parmi les royalistes pur jus. Je ne vous dis pas l'entente cordiale avec les autres. J'ai suivi le parcours social et politique, en obtenant le grade honorable, car il faut bien connaître ce que l'on veut démonter. PATRONUS • Un chien-loup tchécoslovaque, aux os saillants sous une fourrure réconfortante, deux yeux perçants qui figent d'effroi. Sauvage et docile à la fois, l'imprévisibilité absolue. GROUPE • Roturiers, le bonheur de la liberté. Le protocole Insouciant, j’ai toujours poursuivi ma destinée sans écouter ceux qui voulaient m’arrêter. Les médisants, je ne les entends pas, je leur crache dessus. Et je leur lance un grand sourire quand je leur prouve que n’importe qui peut réussir, à leurs dépens. Je suis un éternel optimiste, rien ne peut me foutre à terre, on a tenté de me détruire bien des fois, mais je suis persuadé que je peux changer le monde. Moi, tout seul, oui-oui. Les nobles s’imaginent qu’un roturier se contente de ramper toute sa vie dans l’espoir d’obtenir leurs faveurs. Je n'ai jamais ressenti l'envie d'être riche, puissant, d'avoir un titre ridicule pour pavaner dans les soirées mondaines. De la poudre aux yeux, c'est tout. Pas de bonheur, dans cet univers-là. Des valeurs archaïques et mortifères. Le don d'empathie, dans ce milieu, est insupportable. J’ai décidé de passer ma vie à leur chercher des noises, enquêtant sur leurs petites affaires, me faisant payer grassement par les maris trompés et les associés soupçonneux. Mon but ultime ? Foutre le bordel. Détruire la monarchie. Anarchiste de cœur, rien ne me détourne de ma cause. Lui, moi, à égalité. Plus rien ne pourrait nous séparer. | |
Les notes de la duchesse rancunier + loyal + entêté + rusé + grande gueule + attentif + charmeur + passionné + anarchiste + combattif + protecteur + narquois + jaloux + joueur + franc + ouvert + altruiste + désinvolte + puéril + optimiste + imprévisible + observateur + spontané + curieux + casse-cou + impulsif + provocateur Empathie J’aimerais parfois que Monsieur Destin se soit gardé ce don. Etre empathe, c’est souffrir. Souffrir avec les autres, comme si ma propre souffrance n’était pas suffisante à porter. Un corps qui dévore la moindre émotion, sensation, qui passe par là, sans que je ne puisse rien y faire. Et ces maudites migraines qui m’assaillent jour après jour, ouais, ce don sonne plutôt comme une malédiction. Heureusement, depuis peu, je m’améliore pour le maîtriser. Je contrôle. Plus ou moins. Parfois, j’arrive à filtrer. Pourtant, les émotions intenses sont difficiles à éviter. Elles s’insinuent, l’air de rien, envahissent tout, provoquent des crises de larmes, de rire ou des syncopes, quand je me laisse submerger. Je recherche les jeunes couples, qui me font partager des brins d’euphorie de leur amour naissant, ou les amis fidèles qui se retrouvent pour rigoler. Je peux les fuir tant que je veux, on n’échappe pas indéfiniment aux douleurs. Des douleurs atroces, immondes, qui me font porter leurs stigmates comme si elles étaient miennes. Mais elles ne le sont pas. J’apprends à vivre avec, mais je garde toujours un lieu de repli, un coin de forêt, paisible, où seule la gaieté d’une hirondelle virevoltant au-dessus des arbres peut m’atteindre. • Attirance Ce n’était d’abord rien du tout. Je trouvais ça normal. Ça n’avait aucune importance. Aimer quelqu’un, ça me semblait naturel. Qu’est-ce que ça pouvait faire que ce soit un garçon, une fille, un sorcier, un moldu, un noble, un prolétaire ? Et puis, on grandit. On se rend compte qu’aux dires de certains, ce n’est pas si naturel que ça. Si tu ne choisis pas une femme de ton rang, ces gens-là te regardent de travers. Je m’en fiche. Je n’écoute pas, comme toujours. Je n’en fais qu’à ma tête. J’aime enflammer les muscles virils, caresser les barbes naissantes, embrasser les pommes d’Adam. Seuls les corps masculins attisent mon désir, je ne veux rien y changer. Si on me demande, je laisse planer le doute. Je ne m’en cache pas vraiment, ce que pensent les autres m’indiffèrent, mais ça ne regarde que moi. C’est un secret sans en être un. Le vrai secret, c’est lui. Plus qu’une attirance, c’est une dépendance que je ne supporte plus. Il me le faut, lui, seulement lui, et toute la distance du monde ne fait qu’accroître cette impression de manque, je veux ses lèvres, son corps, ses frissons, ses sourires candides que je n’arrive plus à arracher. • Anarchie L’anarchie, tout un concept, toute une philosophie qui m’est chère. Refuser tout gouvernement, toute forme de pouvoir, et donc d’oppression. Pas de noblesse de naissance, pas de roi tout-puissant qui marche sur ses sujets comme sur du pavé, pas de fortune amassée sur le travail des autres, même pas d’argent, au fond. Je me bats contre toutes ces choses qui dirigent nos vies et nous empêchent de toucher au bonheur. Me dresser contre eux, les nobles, qui se croient supérieurs parce qu’on le leur répète depuis qu’ils sont nés. J’ai de la peine pour eux, ces petits bourges, qui ne peuvent pas sortir de leur système pervers où ils doivent être ce qu’on leur dit d’être dès le plus jeune âge. Où ils doivent se mentir à eux-mêmes pour faire plaisir à des parents qui ne les comprennent pas, qui n’essayent même pas de comprendre. Les envier ? Jamais. J’étais plus heureux sans les connaître. Leur simple présence est toxique. Mes idées, fut un temps où je les disais tout haut, sans retenue. Un temps où je revenais de l’Académie avec des coquards. Maintenant, j’agis dans l’ombre, en silence. En toute subtilité. • Famille Une famille aimante. C’est tout ce que réclame un enfant. Et je l’avais. Des frères et sœurs qui se défendaient les uns les autres. On ne touche pas aux yeux d’un Beauregard. Des parents attentifs, toujours là pour encourager les projets de leur progéniture, même les plus déjantés. Pas besoin d’argent et d’un château. L’amour d’une famille suffit. Mais le temps passe, et les premiers émois rendent tout compliqués. J’ai fait ce qu’il ne fallait pas faire, parce que je n’écoutais pas, encore une fois. Parce que je ne voulais pas savoir qu’on ne pouvait pas se mélanger à ces gens-là. Qu’on se devait de les fréquenter, mais de loin, ne pas s’en approcher, comme s’ils étaient des créatures féroces, prêtes à nous déchiqueter. Non, je ne pouvais pas entendre ça. Un trio infernal, des jeux d’enfants. Comme une deuxième famille. L’honneur de mon père. Le mien, je m’en foutais. Mais celui de mon père. Voir dans son regard qu’il ne m’en voulait pas. Même ça, je ne le supportais pas. Sans honneur, nous n’avions plus rien. Les petits frères et sœurs se faisaient railler, es grands faisaient profil bas, à cause d’un seul, moi. J’ai détruit ma vraie famille, parce que je voulais jouer. J’avais beau m’accuser, parce que j’étais l’unique responsable, pas mon père, ni personne d’autre que moi, on ne m’écoutait pas. Et ça, je ne leur pardonne pas. • L'Accident Le tabou. Personne n’en parle. Tout le monde y pense, pourtant. Dès qu’on me voit. Je sens les regards désapprobateurs. Je les ignore. Je suis celui qui a mis en danger la vie d’un jeune noble. Sa blessure, il se l’est infligée tout seul, comme un grand. Pas besoin de moi. Parfois, j’ai l’impression d’avoir broyé ses os à coups de batte de Quidditch. J’ai appris à ne plus me sentir coupable pour lui. A partir du jour où j’ai compris qu’il m’en voulait. Je ne sais pas ce que j’avais imaginé. Qu’il me soutiendrait, peut-être. Un doux rêve. Il m’en voulait. Il me haïssait pour ça. Il avait voulu jouer. Il avait fallu qu’il rajoute un enjeu débile. Il m’avait déjà tout à lui. Pourquoi fallait-il encore jouer ? Et il fallait qu’il gagne. Absolument. Son arrogance. Son orgueil. Un noble ne perd pas contre un roturier, sans doute. Et c’est à moi qu’il en voulait. Le pire, c’était de sentir cette haine à mon égard, après coup. Savoir à quel point il me détestait, à travers mon propre corps. Je le révulsais, littéralement. Alors que j’avais traversé tout ça avec lui. J’avais crié avant l’impact. Suspendu en vol, pétrifié par sa chute. Puis la douleur. Sa douleur. En plus de la mienne, sournoise, qui me murmurait à l’oreille que je l’avais tué. Les larmes avaient coulé, malgré moi, avant que je ne descende, hagard, au bord de l’inconscience. C’est la dernière fois que je vis qu’il m’aimait, comme s’aiment les enfants, en toute innocence.
Les allégories princières Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la Violatres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne Apollinaire
« C’est une immense fierté d’être aubin pour une famille aussi prestigieuse que les Noirclère. » J’y crois dur comme fer. Mon père fait partie de ces sorciers d’élite qui protègent les familles nobles de la France sorcière. Dans mes yeux d’enfant, il est invincible, il est surpuissant. C’est le meilleur. C’est mon héros. Quand je comprends ce que ça signifie vraiment, j’aime moins. Une autre famille enlève mon papa. Je boude autant que mes frères et sœurs. Mais lorsque je rencontre la petite boule de nerfs qu’est le troisième-né des Noirclère, je m’attache, instantanément, sans réfléchir et sans comprendre. Comme à un doudou. On joue. Tout le temps. Tous les jours. Quand c’est l’heure de rentrer, on râle, on se cache sous la table, mais on nous retrouve toujours. « Attends-moi. » Je cours plus vite, du haut de mes huit ans. « Tu veux que je te porte ? » Je rigole en voyant sa mine renfrognée, il est trop fier, je le sais bien. Sans prévenir, je saute dans le tas de feuilles mortes, les jetant dans les airs, très content de moi de saccager le travail du jardinier. Je me redresse. « Tu fais quoi ? » Il hésite. Ses nouveaux vêtements. Les miens ne sont pas aussi chers. Ni une ni deux, je me relève et le pousse dans les feuilles en éclatant de rire, et il rit aussitôt. Notre petite blonde arrive, toute essoufflée. Elle fronce les sourcils. « Vous jouez encore sans moi ? » Cette fois, c’est Cassian qui se lève pour l’envoyer dans les feuilles. Le soir venu, on se fait engueuler, chacun chez soi, mais je ne peux m’empêcher de sourire en y repensant. Ça valait la peine, parce qu’on s’est bien amusés. Mes parents sont sans doute les moins réprobateurs. Je ne comprends pas encore. En grandissant, je finis par entendre ce que disent les adultes. J’apprends la signification du mot roturier. J’apprends que Cassian et Aliénor ne devraient pas traîner avec moi. Certains murmurent que quelqu’un devraient me remettre à ma place une fois pour toutes. Mais nous sommes des enfants. Les enfants n’écoutent pas. Le monde des adultes est à des lieues de notre monde à nous, et on reste ensemble, à rire de nos bêtises.
Le coup de feu retentit. Une douleur vive s’allume dans ma poitrine, un son aigu siffle dans mon crâne, incessant. Je tombe à genoux. « Maxence ? Tu vas bien ? » Ma sœur s’accroupit près de moi en me tenant les épaules. Je pleure. Je ne sais pas trop pourquoi. J’ai mal. Vraiment très mal. Je ne respire plus très bien. Mon père et mon grand frère se rapprochent du cerf qu’ils viennent de tirer. J’ai douze ans, et j’ai insisté pour venir chasser avec eux. Ils s’amusent avec des armes moldues que je trouve fascinantes. Mais là, ma vision déconne, je ne vois que deux silhouettes floues et j’ai peur. Je ne comprends pas ce qui m’arrive. Plus ils avancent, plus je panique. Je me mets à me débattre, ma sœur essaye de me calmer, mais je hurle. Mon père revient vers nous. « Hector, occupe-toi du cerf. » Les larmes brouillent ma vue, je tente de me calmer, mais je ne parviens pas à m’empêcher de crier, d’avoir peur, de souffrir. Mon corps est assailli d’émotions étrangères, je ne sais pas d’où elles viennent. Je n’ai pas l’impression qu’elles m’appartiennent. Mon frère vise la tête de cerf, cette fois. Noir. Plus rien. Je m’évanouis. Je ne reprends conscience que des heures plus tard, dans mon lit. Des voix proviennent de la pièce d’à côté, mais je ne les discerne pas bien. J’entends toujours ce bruit strident et continu, résonnant dans mes tempes. Ma chambre tourne autour de moi. Les jours suivants, des épisodes bizarres se reproduisent. Des sentiments qui ne sont pas à moi. Je ne comprends pas pourquoi je les ressens. Alors mon père me fait asseoir près de lui, pose une main sur ma nuque et m’annonce droit dans les yeux : « Tu es empathe. » Je le regarde, perplexe. « Non, je suis pas en pâte. » D’une pichenette sur le front, il me fait savoir que je dis n’importe quoi, et m’explique ce que cela veut dire. « Mais… Et ça va s’arrêter ? » Il a un faible sourire, l’air songeur. Mon père m’a toujours dit la vérité. Sauf ce jour-là. Il devait me trouver trop petit pour supporter cette vérité-là. « Peut-être. »
Assis parmi les autres garçons de mon année, des camarades de classe, je ne sais pas trop ce que je fais là, à commenter les filles qui passent. « Et toi, Max, laquelle tu te ferais bien ? » Je lève les yeux au ciel, ce genre de discours m’exaspère. Je deviens féministe, faut croire. « Je reviens. » Mon regard vient de croiser le sien, et j’ai subitement envie de le voir. Je m’éloigne du groupe, le suivant de près. Plus personne ne nous observe. Je saisis l’occasion pour attraper son poignet et l’entraîner dans un couloir moins fréquenté. « Cass. J’aime pas quand tu m’ignores. » Je le plaque contre le mur derrière lui, lui vole un baiser. J’aime jouer. On se croise moins, depuis que je suis entré à Beauxbâtons. L’année que j’ai dû passer sans lui, comme je suis plus âgé d’un an, fut un véritable calvaire. « Tu étais avec tes amis. » Il a ce sourire mutin qui me dit qu’il l’a fait exprès pour me faire réagir. Toujours ces mêmes jeux stupides, ce même air de défi que nous prenions. Cap ou pas cap. Toujours cap. J’ai soudain horriblement envie de lui, parce qu’à mon désir s’additionne le sien, et j’ai envie de perdre pieds, de disparaître, rien qu’avec lui. Mes mains se font plus audacieuses que d’habitude, mais il ne me repousse pas. « Pas cap d’aller jusqu’au bout. » Le défi est lancé. Je n’ai pas besoin de le regarder dans les yeux pour savoir que si, tout à fait cap. Je l’ai senti, ce petit rien de stress mélangé à une excitation croissante, le feu qui brûle dans son bas-ventre enchaîné au mien. Je l’emmène ailleurs, à l’abri des curieux. Nos corps se touchent, s’apprivoisent, se découvrent enfin peau contre peau. Première fois. L’inexpérience s’amuse à nous donner des sensations pas très agréables, comme pour nous décourager. Mais tout finit dans une douce extase. Première fois. Pas la dernière. Le jeu continue. La soif de l’interdit. Je ne peux pas m’arrêter. Je le veux. Encore et encore, pris dans une spirale infernale dont je ne veux pas m’échapper. Je le veux, tout entier, à moi, rien qu’à moi, et aucune noblesse ne m’en empêchera. A présent, repenser à cette journée d’insouciance me fait sombrer dans la mélancolie. L’accident. Nos jeux malsains. Nos bêtises. Comme j’aimerais que rien ne soit arrivé. Ne jamais l’avoir rencontré. On veut me détruire. Ma rage contre la monarchie croît en même temps que mon goût pour la bagarre. Les professeurs me demandent de me calmer. Mais je ne fais que dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. « Tu te crois supérieur parce que ta famille est noble ? Mais vous n’avez rien fait pour ça. Vous êtes juste là, la gueule ouverte, en attendant qu’on vous nourrisse avec l’argent que vous volez à ceux qui travaillent. » Un poing dans la figure. Encore. Je n’ai pas fait attention à la carrure de ce sale bourge. Peu importe. Un passage à l’infirmerie, et rendez-vous à la direction juste après. J’aime me créer des ennuis, c’est vital. Pour l’oublier.
Je la suis depuis deux bonnes heures maintenant. Elle fait les magasins, et je ne fais qu’attendre qu’elle sorte avec de nouveaux paquets. Un regard à travers la vitre et je me dis que son mari n’a pas l’air de connaître ces robes affriolantes qu’elle s’achète une fois par semaine. Mais la dame est discrète. Douée, même. Elle me file entre les doigts. Pourtant, j’arrive à concentrer mon empathie sur elle, et je sens nettement cet enthousiasme, cette ardeur de la femme adultère prête à rejoindre son amant. Pas du tout le même genre d’émotions qui me parviennent quand elle est avec son époux. Plutôt du dégoût et de l’exaspération. « Où tu le caches, ton beau jeune homme ? » Son mari est facile à berner, il me repaye chaque semaine, bien que je ne lui donne que des listes de course et des photographies de sa femme essayant des vêtements. Mais cette fois, je l’aurai. Je la sens plus volage, moins prudente. Elle ne jette pas de coup d’œil derrière son épaule en sortant de la boutique. Je reprends ma filature nonchalamment. Je l’aime bien, au fond, cette dame. Emprisonnée dans un mariage pourri, qui se donne du bon temps dans les bras d’un autre. Elle a bien raison. Mais les affaires sont les affaires. Elle me conduit droit jusqu’à l’hôtel. Je prends quelques clichés. Ah, ces amants, ils ne peuvent pas s’empêcher de laisser les rideaux ouverts. Comme si je faisais ça avec Cassian. Manquerait plus que la presse à scandales publie l’histoire. Oh, que j’adorerais ça. Très certainement. Mais je ne veux pas le détruire. Et sa famille l’étoufferait, le marierait à une demoiselle sans intérêt pour le détourner de moi. Alors, pour l’instant, je m’amuse. Comme toujours. Je viens le narguer, usant de mes charmes pour le plaisir de constater qu’il ne peut pas me résister. On s’engueule, on se frappe, puis on finit sous les draps. Et je fais semblant que cela me convient. Je fais comme si j’oubliais que son être m’empoisonne l’existence, que l’aimer n’a pas de sens quand je veux un monde sans noble alors qu’il veut dominer le monde. Je fais ce qu’on a toujours fait. Je joue.
L'écrivain anonyme PSEUDO / PRÉNOM • Camille. ÂGE • 23 ans. PRÉSENCE • 6 / 7 jours. COMMENT AVEZ VOUS CONNU LE FORUM • Par la fourberie. COMMENTAIRE(S) • Je suis en amour absolu avec le forum. AVATAR • Evan Peters. CREDITS • Mok (avatar) - Tumblr (gifs). MOT DE LA FIN • |
| | | Cassian Noirclère ❝ HIBOUX : 432 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3571 ❝ MIROIR : Vini Uehara ❝ CREDITS : © Leïlan ❝ DIALOGUES : #9966cc ❝ ÂGE : Vingt-cinq ans ❝ STATUT SOCIAL : Haute noblesse, Duché de Lorraine. ❝ OCCUPATION : Saphiroy en dernière année à Beauxbâtons, en parcours scientifique. Futur alchimiste au ministère des ombres.
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| LA FOURBERIE C'EST MOIIII Bienvenue sur AA Camille (les alcooliques anonymes oui oui ) Bon courage pour ta fiche J'ai tellement hâte de te lire et de jouer avec toi |
| | | Maxence Beauregard ❝ HIBOUX : 604 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3760 ❝ MIROIR : Evan Peters ❝ CREDITS : electric bird. ❝ DIALOGUES : crimson ❝ ÂGE : vingt-six ans ❝ STATUT SOCIAL : roturier et fier de l'être ❝ OCCUPATION : détective privé, anarchiste à ses heures perdues
| | | | Cassian Noirclère ❝ HIBOUX : 432 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3571 ❝ MIROIR : Vini Uehara ❝ CREDITS : © Leïlan ❝ DIALOGUES : #9966cc ❝ ÂGE : Vingt-cinq ans ❝ STATUT SOCIAL : Haute noblesse, Duché de Lorraine. ❝ OCCUPATION : Saphiroy en dernière année à Beauxbâtons, en parcours scientifique. Futur alchimiste au ministère des ombres.
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| Oui, et j'assume parfaitement Moi aussi je t'aime Eh ouais, le mystère est levé ! Ou pas En tout cas, j'aime déjà tes choix de citations |
| | | Invité
| | | | Elysée L. Berthelot You don't mess with LOVE, you mess with the TRUTH. ❝ HIBOUX : 1142 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 4486 ❝ MIROIR : Leighton Meester. ❝ CREDITS : Everdeen, Tumblr, Wild Hunger. ❝ DIALOGUES : indianred ❝ ÂGE : Vingt-quatre ans. ❝ STATUT SOCIAL : Petite Noblesse (héritière du Comté d'Anjou). ❝ OCCUPATION : Beauxbâtons, en huitième année. Parcours social et politique. Comice Rubissane et membre du Cercle de la Rosière.
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| BIENVENUE Si tu as la moindre question, n'hésite pas |
| | | Erendis Doriath SWALLOWED WHOLE BY THE DARKNESS ❝ HIBOUX : 205 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3345 ❝ MIROIR : katie mcgrath ❝ CREDITS : hepburns & faymcwrath & sign by endlesslove ❝ ÂGE : 25 ans ❝ STATUT SOCIAL : reine déchue de son propre royaume, elle n'a plus rien que la pureté de son sang et les échos meurtriers de son nom. ❝ OCCUPATION : étudiante rubissane en dernière année dans le parcours scientifique, présidente du cercle de la rosière.
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| Bienvenue |
| | | Invité
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| Coucou toi Tu n'as pas pu t'empêcher de céder à cette belle carotte qu'est le scénario C'est vrai qu'on pourrait l'appeler Fourberie En tous cas, bienvenue ici et hâte de voir ta fifiche se remplir ! On va faire de belle chose à 3 |
| | | Anthéa Buffenoir ❝ HIBOUX : 355 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3496 ❝ MIROIR : Gaia Weiss ❝ CREDITS : Liquorice wand (c) ❝ DIALOGUES : #993366 ❝ ÂGE : 21 ans ❝ STATUT SOCIAL : Haute noblesse ❝ OCCUPATION : Quidditch
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| MON DIEU L'AMOUR DE MA VIE Peters, quoi. Bref, je veux un lien ! Bienvenue |
| | | Juliette de Noblecourt Admin ❝ HIBOUX : 627 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 4121 ❝ MIROIR : holland roden. ❝ CREDITS : (c) hepburns ❝ ÂGE : vingt deux ans. ❝ STATUT SOCIAL : noble (duchesse). ❝ OCCUPATION : étudiante rubissan, parcours littérature & art magique.
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| j'aime ce scénario ET EVAN PETERS et le pseudo (j'aime beaucoup de choses oui ) bienvenue parmi nous, si t'as la moindre question n'hésite pas |
| | | Maxence Beauregard ❝ HIBOUX : 604 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3760 ❝ MIROIR : Evan Peters ❝ CREDITS : electric bird. ❝ DIALOGUES : crimson ❝ ÂGE : vingt-six ans ❝ STATUT SOCIAL : roturier et fier de l'être ❝ OCCUPATION : détective privé, anarchiste à ses heures perdues
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| - Cassian Noirclère a écrit:
- En tout cas, j'aime déjà tes choix de citations
Je revisite mes classiques. Anatole (c'est la faute de sa mère, tsss. ) Aliénor Non, pas pu m'empêcher, tu sais bien. De belles choses à trois, oui. AnthéaAvec plaisir pour le lien. Je ne connaissais pas Gaia Weiss mais Juliette tu aimes tout en moi, voilà. *sort* & Merci tout ce petit monde avec ces avas de maladoux et ces pseudos du tonnerre. |
| | | Invité
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| Bienvenuuuuuuuuue ! Fais gaffe à tes fesses, des fois que Ul débarque et ait envie de te les botter Le choix des prénoms et les explications qui vont avec j'adore ! |
| | | Tristan de Colnet Admin ❝ HIBOUX : 537 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 4009 ❝ MIROIR : sam claflin. ❝ CREDITS : pevensie. (avatar) tumblr. (gifs) ❝ DIALOGUES : darkseagreen ❝ ÂGE : vingt-quatre ans. ❝ STATUT SOCIAL : noble, fils de duc, aspirant à succéder son père à la tête du duché. ❝ OCCUPATION : neuvième année, écrin de jade, cursus social et politique.
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| PWARF EVAN superbe choix, et j'aime beaucoup ton début de fiche, hâte d'en lire plus ! bienvenue parmi nous, j'espère que tu te plairas sur le fo |
| | | Maxence Beauregard ❝ HIBOUX : 604 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3760 ❝ MIROIR : Evan Peters ❝ CREDITS : electric bird. ❝ DIALOGUES : crimson ❝ ÂGE : vingt-six ans ❝ STATUT SOCIAL : roturier et fier de l'être ❝ OCCUPATION : détective privé, anarchiste à ses heures perdues
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| Stan Merciii. Qu'il vienne me botter les fesses pour voir. J'me vengerai sur Cass. Tristan Iiiih, Sam. Merci bien, et contente que tu aimes. |
| | | Cassian Noirclère ❝ HIBOUX : 432 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3571 ❝ MIROIR : Vini Uehara ❝ CREDITS : © Leïlan ❝ DIALOGUES : #9966cc ❝ ÂGE : Vingt-cinq ans ❝ STATUT SOCIAL : Haute noblesse, Duché de Lorraine. ❝ OCCUPATION : Saphiroy en dernière année à Beauxbâtons, en parcours scientifique. Futur alchimiste au ministère des ombres.
| | | | Narcisse de Boisbleau ❝ HIBOUX : 1159 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 4338 ❝ MIROIR : Ansel Elgort ❝ CREDITS : avatar ©Shiya ❝ DIALOGUES : #666699 ❝ ÂGE : Vingt-trois ans ❝ STATUT SOCIAL : Haute Noblesse, troisième enfant de Clémence de Boisbleau, duchesse de Bretagne ❝ OCCUPATION : Améthysse, huitième année, parcours Maîtrise de la Magie, ancien Attrapeur de l'équipe Cristal de Beauxbâtons
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| CETTE FICHE EST SI PARFAITE Evan est un petit doudou d'amour Bienvenue parmi nous ! |
| | | Maxence Beauregard ❝ HIBOUX : 604 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3760 ❝ MIROIR : Evan Peters ❝ CREDITS : electric bird. ❝ DIALOGUES : crimson ❝ ÂGE : vingt-six ans ❝ STATUT SOCIAL : roturier et fier de l'être ❝ OCCUPATION : détective privé, anarchiste à ses heures perdues
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| Si, si, Cassou. Merciii Narcisse. (ce prénom et Ansel ) |
| | | Invité
| | | | Daphné Delacroix ❝ HIBOUX : 314 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3456 ❝ MIROIR : Eliza Taylor ❝ CREDITS : méloria & alaska ❝ DIALOGUES : steelblue ❝ ÂGE : 23 ans ❝ STATUT SOCIAL : Simple roturière, ce n'est pas pour lui déplaire. ❝ OCCUPATION : Améthysse, 8ème année, parcours littéraire et artistique ; Obédience des Compagnons ; Vendeuse au Lys Dansant
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| A bas la noblesseuuuuh, vive les roturiers et l'anarchiiiieee . Toi et moi on va s'entendre . Bienvenue . J'ai hâte de voir ce que ça va donner avec Cass . |
| | | Maxence Beauregard ❝ HIBOUX : 604 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3760 ❝ MIROIR : Evan Peters ❝ CREDITS : electric bird. ❝ DIALOGUES : crimson ❝ ÂGE : vingt-six ans ❝ STATUT SOCIAL : roturier et fier de l'être ❝ OCCUPATION : détective privé, anarchiste à ses heures perdues
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| Ooooh, merciii Hester. Je suis contente qu'elle plaise. Daphné, on va être potos. Et merci. |
| | | Emma Rosier Admin ❝ HIBOUX : 336 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3465 ❝ MIROIR : Phoebe Tonkin ❝ CREDITS : jukebox joints (avatar) tumblr (gifs). ❝ DIALOGUES : indianred ❝ ÂGE : vingt-six ans. ❝ STATUT SOCIAL : roturière. ❝ OCCUPATION : journaliste blasée pour MSBA, ancienne rubissane, ancienne chef des compagnons.
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| Félicitations & bienvenue huuu j'aime beaucoup ta plume, c'est fluide et j'aime l'utilisation de la première personne. OMG mes feels le Cassience, je vais stalker vos rps bref, après avoir eu son avis, je te valide avec plaisir Te voilà validé(e), que faire ensuite ?
Félicitations, tu as passé l'épreuve de la présentation avec brio ! Il est temps à présent de penser à quelques points essentiels : il te faut passer par la case fiche de relations [ portoloin ] et, bien sûr, vérifier que ton personnage est correctement répertorié dans les différents registres du forum. Tu peux également nous faire part de tes recherches [ portoloin ] et de tes [ scénario ]. En dehors du rp, tu appartiens désormais à l'équipe sombral : pour pimenter l'ambiance, rien de tel qu'un petit jeu de compétition, rapportez le plus de points à votre équipe afin de profiter de petites surprises, plus d'informations par ici [ portoloin ]. Pour finir, n'hésite pas à profiter des actualités et de la technomagie [ portloin] mise à ta disposition.
En cas de besoin, le staff se tient à ta disposition. Amuse-toi bien ! |
| | | Maxence Beauregard ❝ HIBOUX : 604 ❝ CÔTE DE POPULARITE : 3760 ❝ MIROIR : Evan Peters ❝ CREDITS : electric bird. ❝ DIALOGUES : crimson ❝ ÂGE : vingt-six ans ❝ STATUT SOCIAL : roturier et fier de l'être ❝ OCCUPATION : détective privé, anarchiste à ses heures perdues
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| Merciiiiiiii. |
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