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 Chante la grive, la pluie arrive. ❖ Luka et Achille

Vers les étoiles, à travers les difficultés
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Alexandre de Colnet
Gentillesse est NOBLESSE de l’intelligence.
Alexandre de Colnet
❝ HIBOUX : 39
❝ CÔTE DE POPULARITE : 2932
❝ MIROIR : Grant Gustin.
❝ CREDITS : blakes.
❝ ÂGE : vingt ans.
❝ STATUT SOCIAL : haute-noblesse.
❝ OCCUPATION : étudiant (écrin améthyste).

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Les papiers s’amoncelaient sur la table du restaurant tandis que le paysage de crème montée ne tardait pas à se flétrir. Alexandre de Colnet possédait une concentration prodigieuse dans l’exercice de ses responsabilités au point de le distraire de son chocolat fouetté au Grand–Marnier. Le sorcier avait rejoint l’association de la Reine Morgane, ici nommée Les Lendemains du Phénix. Son occupation n’était pas innocente malgré sa profonde inclination vers les charités. Le cadet de la famille d’Aquitaine, perdu dans la course à la succession, y voyait une occasion supplémentaire de prouver son attachement envers la Couronne. L’humilité le constituant plaisait sans doute à sa Majesté de France, rassurée à part égale par la présence de Pénélope d’Aquitaine dans l’ombre de son petit dernier. Aux brochures associatives se mêlaient des ouvrages de gastronomie magique de la plus belle incidence, reliques de révisions à travailler sinon bien avancées. La fantaisie d’Alexandre ne sortait du silence qu’en présence d’intimes qui se comptait sur les doigts d’une main. Il souhaitait plus que tout au monde s’affirmer comme adulte responsable et sortir d’une image de petit garçon. Ses frères se faisaient imposants dans les esprits des grands de ce monde. On oubliait bien vite le discret Alexandre. Paradoxalement, la lumière des projecteurs n’était pas son ambition. Il aspirait légitimement à ne plus être « le petit frère de ». Il faisait fréquemment le vœu de se trouver une place.  

Désormais, il résidait loin de l’Aquitaine. Sa vie y était liée par son sens du devoir. C’était à la fois libérateur et angoissant. Être lui–même, ne penser qu’à son avenir, relevait d’une nature étrangère à ses réalités juvéniles. Il se faisait lointain le petit garçon à la ressemblance maternelle frappante. S’occuper incarnait sa tendance à fuir ses souvenirs et le mythe de l’enfance merveilleuse. Ce n’était pas plus un mythe qu’une chance. La proximité au sein de sa fratrie aussi heureuse fut elle n’en avait rendue le chantage du père que plus douloureux. Charles de Colnet avait placé ses fils sur un échiquier redoutable, entre observation et adversité. Leurs liens si tendrement tissés se rompaient petit à petit. Tristan souhaitait préserver Alexandre en l’étouffant presque. Alexandre repoussait alors la main tendue de son frère. Quant à François, il n’en parlait que rarement et vivait en rebelle né la situation. Les paramètres isolaient le cadet dans sa propre temporalité, hermétique mais toujours bienveillant. La position était complexe pour un être en questionnement perpétuel. Tout ça le mènerait vers un des chemins du bien. Il le croyait viscéralement.

« Un autre chocolat, jeune homme ? » Alexandre leva un regard pétillant alors qu’il léchait la mousse couronnant ses lèvres enfantines. Le chocolat tiède avait fui d’un unique geste vers le fond de son gosier. Le cadet toussota sous le goût de l’alcool. Cette découverte fort récente lui réservait encore des surprises gustatives. Là où les vaniteux hoirs ducaux auraient fustigé l’appellation jeune homme, le timide n’osa rien dire. La mezzanine des nobles n’était pas un lieu qu’il chérissait. Il s’était dès lors installé sur les tables du public lambda. L’identifier de manière convenable aurait été un luxe qu’il n’éprouva pas. « Oui, il est délicieux. J’en boirais volontiers un second. Néanmoins, je vous promets de le déguster cette fois. » Un sourire simple et angélique accompagna son langage propret. Il vivait dans son monde de tradition à la hauteur de son rang. C’était une marque de profond respect pour autrui davantage qu’un moyen pour se mettre en avant. Il poussait la dite vertu presque trop scolairement. Alexandre ajusta sa cravate sur sa chemine avant de former un tas régulier de ses notes. Le temps de profiter du moment était venu alors que sa montre lui indiquait patiemment la fin d’une après–midi productive. Le tumulte sourd des discussions le sortait du moment présent et il rêvassait en regardant sa tasse vide, contemplation distraite des plaisirs éphémères.
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Luka Burić
Je brise les règles, pas les cœurs
Luka Burić
❝ HIBOUX : 202
❝ AUTRES VISAGES : (gwendoline); présentation, malle, instagram
❝ CÔTE DE POPULARITE : 3127
❝ MIROIR : Francisco Lachowski
❝ CREDITS : (av) cranberry; (sign) tully
❝ DIALOGUES : darkmagenta
❝ ÂGE : 20 ans
❝ STATUT SOCIAL : Roturier
❝ OCCUPATION : Étudiant Saphiroy en première année de DIADEMS, cursus scientifique, membre des Compagnons et serveur au Cafey Desplat, fauteur de trouble à plein temps

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When angry, count four. When very angry, swear. ☾ Après une longue journée, me voilà qui prend difficilement le chemin du Cafey Desplat. J'ai passé une semaine complètement lessivante émotionnellement. Je suis au bout du rouleau. Vivement le week-end. Quoique. La perspective d'avoir à m'occuper de mes deux sœurs alors que je donnerai tout pour hiberner pendant deux jours complets ne me réjouit pas particulièrement. J'ai peur de me rendre compte que mes doutes sur Nena sont fondés. Qu'elle est vraiment enceinte. Je n'ose même pas imaginer à quelle point ma vie deviendrait une véritable galère si je devais en plus m'occuper d'un bébé. Il est hors de question que ma sœur laisse tomber ses études. Mais si ça se trouve, elle ne voudra même pas le garder. Et si ça se trouve, elle n'est même pas enceinte. Elle n'a que seize ans quand même. Je secoue la tête et laisse mes problèmes derrière moi dès que je passe la porte du Cafey.

Je ne suis franchement pas la personne la plus sociable du monde. C'est étrange que j'aie pris un travail de serveur, d'ailleurs. Je suis plus du genre à rester derrière le comptoir à faire de jolis chocolats chauds animés qu'à aller parler aux clients, grand sourire aux lèvres et blagues à l'appui. Il paraît que j'ai de l'effet sur les filles avec mon charme de brun ténébreux taciturne qui se débrouille plutôt bien pour décorer les boissons avec de jolis paysages à la con. Si ça ramène des clients et que ça fait plaisir au patron, pourquoi pas. Et si je pouvais attirer des garçons aussi, ce serait sûrement encore mieux pour le chiffre d'affaires. En parlant de ça, je n'ai pas revu Achille depuis l'incident, comme je l'appelle. Et c'est tant mieux, n'allez pas penser que je m'en plains. Plus ce mec est loin de moi, mieux je me porte.

Je passe derrière le comptoir, pose mes affaires dans l'arrière-boutique et enfile un tablier. Je fais signe à Louis que je prends le relais. Je prépare mes ustensiles, la crème fouettée et ma baguette prenant leur place habituelle à mes côtés, quand Isabelle se penche vers moi par-dessus le bar. « Un chocolat fouetté au Grand Marnier pour la table 7, steuplait. » Je secoue la tête, me mettant au travail. « Tu pourrais articuler les trois mots, tu sais. S'il. Te. Plaît. C'est pas compliqué. » Un sourire en coin lui informe que je la taquine juste. Elle lève les yeux au ciel et me dit que, pour la peine, c'est moi qui vais devoir l'apporter au client. Je fais la grimace mais m'exécute. J'arrive au niveau de la table sept, où est assis un étudiant de Beauxbâtons que je reconnais pour l'avoir croisé pendant des cours. Il est dans mon année, c'est tout ce dont je suis capable de me souvenir. « Et voici. Bonne dégustation. » Je force un sourire sur mon visage et vais pour me réfugier de nouveau derrière mon comptoir quand mon regard accroche le regard vairon d'un jeune homme à travers les baies vitrées. Oh non. Pas lui. Pitié, faites qu'il ne m'aie pas vu. Manque de bol, Merlin a décidé que je serais l'amusement du jour, et je vois avec horreur Achille se diriger droit vers la table sept, où je me tiens toujours.
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